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Originaire de New York, Dead Hearts, né en 2004 des deux formations The Control et Can I Say, se fera un nom en jouant les premières parties de grands groupes tels que 7 Seconds ou encore la formation culte Agnostic Front (Gotta gotta gottaa goooo !). Ne vous fiez pas aux apparences, les Dead Hearts sont loin d’être des gugusses, la formation a tout même su imposer le respect avec dans un premier temps, une première démo qui se vendra à plus de 300 exemplaires et qui sera par la suite rééditée sous le nom de The Words you biteray, un premier EP éponyme, puis enfin, en 2005 un maxi CD nommé No Love No Hope. Tout ça nous mène aujourd’hui à ce premier album Bitter Verses, l’occasion pour le groupe de nous prouver qu’ils ont des couilles et qu’ils ont leur place dans cette scène relativement peuplée.
Que nous propose donc Dead Hearts avec ce nouvel. A mi chemin entre un The Hope Conspiracy et un Comeback Kid, le groupe joue un Punk/Hardcore énervé tout en ajoutant une touche rock dans les compositions afin d’optimiser la musique et donner au final, un rendu énergique et cohérant. La qualité est au rendez vous, ainsi, les titres s’enchaînent assez naturellement et on accroche plutôt bien à la musique du combo. Loin d’être monotone, l’opus nous offre de bien bonnes compositions tels que « Fall » avec son intro un peu beaucoup copié à celle de The Killers-Somebody Told Me (ça n’engage que moi) ou bien l’excellent « Hollow » et le très entraînant « Dawn ».
Pas de soucies, Dead Hearts fait du bon boulot et le prouve à travers ce premier album. On reprochera néanmoins le côté trop « groupe de première partie » qui se fera sentir durant l’écoute de l’album bien que les plus fidèles adeptes du groupe démentiront. Les divers points noirs entourant cet album sont d’une part, ce chant de Derek Dole un peu trop euh « commun » dirais-je bien qu’irréprochable et d'autre part, le fait que Dead Hearts ne pousse pas assez l’expérimentation des influences rock dans l’opus. Le groupe gagnerait beaucoup à développer ces dernières afin de rendre le tout plus personnel et recherché. Tiens, en parlant de recherche, le groupe à tendance à se conforter dans les acquis et à pondre les mêmes types de riffs dans les compositions, entraînant un sentiment de déjà vu lors des écoutes. Mais bon, un groupe de Punk Hardcore ne va pas s’amuser à faire du Death Metal évidemment mais encore une fois, développer une touche plus personnel serait la bien venue.
Trèves de critiques, cet album est de bonne qualité, c’est évident. Celui-ci semble être d’une bonne régularité, les titres s’enchaînent tout seul, ce qui est synonyme de réussite et de bon travail. Les fans de Punk Hardcore (et oui encore) passeront un bon moment en compagnie de Heineken et kronenbourg et c’est bien le principal.
En bref, bon album.
01. Somnium
02. Dusk
03. Fall
04. Innocence
05. Exsomnis
06. Hope
07. Epitaph
08. Cold
09. Calloused
10. Maeror
11. Hollow
12. Fail
13. Abandonment
14. Dawn