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Sentenced n’est plus. Mais une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule. En effet, Ville Laihiala a désormais tout le temps de se consacrer à son side-project Poisonblack, qui est devenu par la même occasion son seul et unique groupe.
Après un premier album fade (la vidéo promo résume à elle seul ce dernier), ce n’était pas gagner d’avance aux yeux du public et ce, essentiellement dû à la prestation de J.P. Leppäuluoto au poste de chanteur/poseur.
Mais pour leur deuxième album, la donne semble avoir changée. Désormais libéré d’un point faible au niveau du chant, Ville – principal compositeur des morceaux et paroles – a décidé de reprendre le flambeau derrière le micro. Elle est pas la vie ?
L’univers de Poisonblack est rempli de mélancolie et les fans de Sentenced retrouveront leur vocaliste culte qu’il croyait avoir définitivement perdu. Les riffs efficaces fusent, rien de très innovant certes, mais on ne peut pas dire que les guitares laissent insensibles. L’album se laisse écouter tout seul et l’on est surpris (et ravi) de voir que le groupe s’est décidé de revenir à un son plus lourd et ne s’est pas embourbé dans un son mielleux et facile. La pochette parle d’elle-même ; malgré des apparences très accessibles, la musique du quintet reste relativement heavy et brut (un grand merci à la batterie dont les quelques accélérations par moment donnent un autre goût aux titres).
Les passages où les claviers viennent en renforts des guitares se font plutôt bien - d’ailleurs mieux que quand ils font cavalier seul. Le chant et les refrains sont tout aussi accrocheurs et permettent de faire passer les compositions comme du petit lait.
Malgré des riffs très (trop?) accrocheurs et des compositions ne proposant rien de bien original, la sauce prend moins bien qu’avec les feu Sentenced. Loin des brulots de ces derniers, Poisonblack nous pond tout de même un deuxième album d’une qualité correcte, mais sans réelle surprise. Lust Stained Despair pourrait presque passer sur les ondes FM (quoique la batterie reste tout de même un peu trop lourde), mais vu le style pratiqué, le fan du style n’en verra aucun inconvénient. Mais heureusement, on reste loin d’un album bon pour serrer de la petite minette, grâce à des titres plus énervés tels que "Rush". Quoiqu’il en soit, les fans de Ville Laihala en prendront pour leur grade…
1. Nothing Else Remains
2. Hollow Be My Name
3. The Darkest Lie
4. Rush
5. Nail
6. Raivotar
7. Soul In Flames
8. Pain Becomes Me
9. Never Enough
10. Love Controlled Despair
11. The Living Dead
