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Les norvégiens de Communic ne sont pas des tire-au-flancs. Après leur premier album, Conspiracy in Mind, sorti en février 2005, le trio est retourné bûcher illico pour pondre leur seconde galette un peu plus d'un an plus tard. Si le groupe, forme par les ex-Scariot Oddleif Stensland et Tor Atle Andersen n'a que trois ans d'existance, ça ne parait pas une seconde sur Waves of Visual Decay, sorti chez Nuclear Blast en mai dernier. Technique mais toujours très mélodique, Communic propose un metal aux influences variées, très clean, très accessible sans pour autant négliger la puissance.
Communic démarre très fort sur ce nouvel opus avec Under a Luminous Sky dans lequel plusieurs riffs puissants et efficaces s'enchainent avant qu'Oddleif pose sa voix sur un couplet très heavy. Un titre entrainant avec de nombreux chagements de rythme et des breakdowns bien lourds qui nous permettent de profiter des qualités de Tor, qui martèle derrière ses futs et fait vombrir sa double. Bref, l'évolution constante de ce morceau structuré à merveille nous font facilement oublier sa longue durée. La voix d'Oddleif par contre, ne fera pas l'unanimité et devient même légèrement agaçante au fil de l'album pour les allergiques au heavy. Enfin, Jusque là tout va (à peu près) bien...
Les titres suivants, Frozen Asleep in the Park et Watching It All Disappear sont nettement plus lents et marqués par une sonorité plus épique avec tout de même quelques montées en puissance et des accents d'In Flames qui font chaud au coeur. Malgre quelque bon passages et des prouesses a la guitare, notmaent au debut de Frozen Asleep, on assiste a une suite décevante après un premier titre assez prometteur. Le groupe revient dans un registre un peu plus aggressif avec Fooled by the Serpent et ses quelques passages très accrocheurs. Malheureusement ce quatrieme titre est à nouveau saboté par un refrain assez niais qui vient rapidement gâcher la fete. Le reste relève d'un technicite non-negligeable et, encore une fois, les norvégiens montrent qu'ils maitrisent la composition, mais ce n'est hélas pas suffisant...
Waves of visual Decay, du nom de l'album, eteint toute flamme d'espoir qu'il nous restait de voir Communic accélerer un peu la cadence. Sorte de mi-ballade, ce titre est pour le moins soporifique et confirme les craintes que l'on pouvait avoir précédement. Marre des ballades dans le metal, franchement. Vient ensuite My Bleeding Victim dans lequel (enfin!) Communic attaque d'emblée avec une intro qui mettra sans aucun doute le feu a la fosse pendant les concerts. A noter également la présence d'un clavier sur l'intro et le refrain, ce dernier encore très épique (pour ne pas dire niais) sur ce titre qui au moins, a le mérite de nous reveiller. L'album se termine avec At Dewy Prime, qui se démarque au départ par une bonne intro accousique mais revient vite dans la même veine que les titres cités precédement. Le chant plaintif d'Oddleif fini de nous achever et on reste a nouveau sur sa faim...
Irreprochable techniquement, Communic , à l'aide d'une production nickel chrome comme souvent avec les recrues Nuclear Blast, donne sans aucun doute l'impression d'une machine bien huilée sur Waves of Visual Decay. On a l'impression d'un groupe déjà très expérimenté et l'évolution des riffs dans les compos nous font oublier qu'il n'y a que sept titres au compteur. Bref, on sent qu'il y a du travail...Mais malgré cela, l'album est inégal, comportant un nombre trop important de morceaux lents et sans grande originalité, et le sentiment au final est celui d'un manque de saveur, d'un résultat un peu fadasse. En gros, tout est bien comme il faut, mais rien ne sort vraiment du lot...un disque sur lequel on peu passer assez rapidement.
1. Under a Luminous Sky
2. Frozen Asleep in the Park
3. Watching it All Disapear
4. Fooled by the Serpent
5. Waves of Visual Decay
6. My Bleeding Victim
7. At Dewy Prime
