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Deux ans après la sortie de Zeros & Heroes, les Suédois de Clawfinger ressortent de l’ombre pour nous présenter leur toute nouvelle mouture Hate yourself with style. C’est déjà le sixième album de Zak Tell (chanteur) et sa click, pour un groupe qui jadis a fait les premières parties de Anthrax entre autre. Mais venons en à cet album, qui ne m’a pas fait sauté de joie en l’écoutant particulièrement…
Bon je vais être franc (comme toujours chez moi), un début d’album pas spécialement à mon goût (à l‘image du morceau introducteur « The Faggot In You », pas très remuant), excepté peut être la chanson-titre de l'album « Hate Yourself With Style » et ses riffs explosifs. La première moitié de l’album n’est pas une franche réussite à mes yeux (j’ai eu limite envie de sortir le cd de la chaîne hi-fi, et de le pêter en deux… ah non c’est vrai une chronique attend :D), parce que trop lassante, trop répétitif, avec des riffs et de piètre qualité, comme sur « Dirty Lies ».
L’intérêt revient sur le cinquième morceau « Breakout (Embrace The Child Inside You) ». L’intro sert à préparer les riffs de guitare ultra speed. La chanson est dynamique, mais le refrain est une fois encore trop mielleux et banal, ce qui plombe un peu l’ambiance instaurée (tout le morceau aurait donné un rendu plus efficace si ce souffle de puissance serait resté). Cela dit, c’est déjà beaucoup mieux que les médiocres premières chansons. Même constat pour « Right To Rape ». Le côté un peu pop rock de la song et le côté plus chanté du refrain n'est desagréable ici en soi.
On retombe dans de mauvais travers sur « Sick Of Myself » (no comment, je prefère ne pas m’attarder sur cette chanson. Je déteste le flow rappé de Zak sur celle-ci, il m’est insupportable) ou encore « God Is Dead », sur laquelle Clawfinger n’a pas été très inspiré vis à vis des riffs. Heureusement que l’on a pu entendre « What We’ve Got Is What You’re Getting » avant ces deux piètres morceaux. C’est un titre vraiment très accrocheur, avec ses bref gros riffs de guitare saccadé et son refrain, qu’on se surprend même à chanter sans hésitation. peut être le morceau le plus efficace & agréable à écouter, même si la simplicité est de mise sur sa structure encore une fois. On apprécie à sa juste valeur enfin l’énergie contenue du groupe grâce à ce morceau, mais celle-ci est pas assez exploité sur d’autres.
Ah oui dernière chose, j’ai lu quelque part que le groupe était fan des Dead Kennedys… mouaif, les rythmiques punk sont assez superficielles quand même.
Les membres de Clawfinger montrent une jolie pêche d'enfer au travers de ce "Hate yourself with style", et même si il est vrai que j'ai headbangué un peu sur certaines chansons groovy, d'autres comme « Dirty Lies » m'ont fichus la migraine... Pas vraiment d’évolution pour le groupe, et des structures de morceaux assez prévisibles & banales (couplets/refrains). ça reste du néo metal pour djeunz’ acceptable, mais pas si original que ça (trop de refrains commerciaux qui détruisent la qualité musicale du skeud). Sympa, et c’est tout, je pense pas que j‘aurai pu être plus généreux pour la note.
1. The Faggot In You
2. Hate Yourself With Style
3. Dirty Lies
4. The Best & The Worst
5. Breakout (Embrace The Child Inside You)
6. Right To Rape
7. What We’ve Got Is What You’re Getting
8. Sick Of Myself
9. Hypocrite
10. Without A Case
11. God Is Dead