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Epileptic fut un tremplin pour In-Quest, et lui permis d’éclater au grand jour. Fort de l’implication de Sven (Aborted, Leng T’che), le groupe n’eu pas de mal à s’imposer grâce à l’apport vocal de l’un des meilleurs chanteurs de death actuel. Mais si l’ensemble du groupe s’est servi de la popularité du chanteur, les membres avaient aussi réussi à développer un mix musical très pointu et d’une qualité irréprochable.
Cependant, après la sortie de cet album, la formation s’est retrouvée orphelin de Sven. MiQe, vociférateur et frontman en herbe, l’allait donc essayer de faire oublier la présence de son prédécesseur ; ce n’était vraiment pas gagné d’avance. Ce nouvel album, The Comatose Quandaries, était pour lui l’occasion rêvé de nous prouver toute l’étendue de son talent.
Mais une fois l’album dans ma chaîne, je fus frappé par la durée de l’album : 50 minutes ! Fait qui se fait de moins en moins rares en death, où de nombreux opus atteignent maintenant facilement les 40 minutes. Mais pour cet opus, ceci est essentiellement dû à une présence importante d’ambiances, de claviers et de samples.
C’est involontairement, que je partais avec l’idée d’un nouveau chanteur qui aurait un niveau bien inférieur à celui de Sven... Et ironie du sort, je trouve que MiQe remplace Sven à merveille ! Certes, il n’arrive pas égaler le niveau du mentor, mais possède d’énormes capacités ; le bougre arrive d’ailleurs ("The Comatose Quandary") à se payer les même cordes vocales que son prédécesseur sur certains passages. Tandis que sur "Socioneutral Geneticism", il s’expérimente à une douce voix « texane », un peu à la Phil Anselmo.
Si le chant est important dans In-Quest, n’oublions pas que, lors sur leur précédent opus, le reste de la formation a su se montrer d’une efficacité et d’un toucher à toutes épreuves. Ici, les membres sont restés les mêmes et nous démontre leur niveau musical en sortant des rythmiques assassines, toujours accompagnées de gros riffs syncopés, nous rappelant un certain Meshuggah.
Donc pas de réels défauts à l’horizon, mais le « point noir » de cette galette, reste dû au fait que l’on a beaucoup de mal à accrocher aux compos. J’ai beau m’attelé plusieurs fois à l’écoute … quoique je fasse, je ne le laisse pas plus de 4 titres dans ma chaîne. Si certains groupes abusent à tort et à travers des passages catchy, on ne peut pas dire qu’In-Quest fait parti de cela sur ce TCQ ; il est même à l’antipode de la musique facile et aguicheuse. Quelques morceaux nous accrochent ("Systematic Arhymetic Hate", "Sigmoid Signal"), mais dans l’ensemble, rien d’exceptionnel.
Un album correct, mais auquel j’ai beaucoup - trop - de mal à accrocher. Cela me fait mal de dire ça, mais ce n’est pas faute d’avoir essayé ! Le plus inattendu est que cela n’est en aucun cas à cause du nouveau chanteur (comme on aurait pu le croire), puisque qu’il fait son boulot de façon très professionnelle. Une approche plus froide ou (parfois) un manque d’inspiration de la part du groupe, sont sans doute les deux choses qui ont fait que je me suis vite lasser de cet opus… Toutefois, une fin d’album bien meilleure que le début !
01. Diffuse Pattern Recognition
02. Audiotoxic Binaries
03. Socioneural Geneticism
04. The Cryotron Frequency
05. The Frozen; Nuclear Aftermath
06. The Comatose Quandary
07. Warpath
08. Systematic Arhythmetic Hate
09. Operation; Citadel
10. Sigmoid Signal
11. Resilient Androtronic Carnage
