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Quand Evan Seinfeld le tatoué ne fait pas le chaud lapin dans ses films pornos en compagnie de sa jolie femme fatale Terra Patrick(oui j'ai les liens de deux/trois vidéos... non je vous les passerais pas :p), il joue du manche de sa basse et prend le micro pour retrouver Biohazard. Ce huitième (albums live et b-side inclus) et dernier album de Biohazard « Means to an end » n’a pas commencé sous les meilleurs auspices. En effet, Evan Seinfeld (Chanteur et Bassiste) ainsi que ses musiciens auront du enregistré l’album deux fois, la première mouture sortie tout frais des studios ayant été détruite à cause d’un incendie. Toujours est il qu’il en fallait plus pour décourager nos gaillard hardcoreux, et c’est ainsi que Means to an end naquit, avec pour objectif de faire oublier le très médiocre Killed or be killed (précédant album - 2003).
Bon je vous le cache pas, Biohazard a ressorti sur son nouveau bébé les vieilles recettes de grand mère, traduction les ingrédients sonores déjà exploités par le groupe.
« My Life, My Way » est indiscutablement le gros poid lourd du skeud, de par son intro -avec en fond le bruit d'alerte d’une alarme-, ses riffs incisifs, son refrain (particulièrement les espèces de chœurs guerriers foutrement efficaces), ainsi que le court solo proposé (autre court solo sympathique, celui dans « Kings Never Die »). Elle fait terriblement penser à « Punishment », titre tiré de leur second opus Urban Discipline. On peut déjà imaginer que « My Life, My Way » en assommera plus d’un dans le pit bref. Après la très speed « The Fire Burns Inside », « Killing To Be Free » paraît aller à 2 à l‘heure (avec d’habituels accélérations toutefois). On appréciera avec soin son côté lugubre trés agréable. « Filled With Hate », et « Don't Stand Alone » sont les deux autres morceaux que j’ai le plus apprécié. La rythmique ultra rapide punk ainsi que le refrain de « Don't Stand Alone » donne une puissance inouïe au morceau. Moins linéaire et plus métal dans les riffs. Le flow typiquement inspiré hip hop, habituel chez Biohazard, est clairement repérable de plus.
Biohazard et son Means to an end n’est plus chimiquement dangereux pour nos oreilles en conclusion, bien que le côté "brutasse" des chants de Evan et son acolyte Billy est souvent rébutoire de bout en bout pour moult chevelus. Enfin bref passons… cette galette sonne comme du pure Biohazard (longtemps que ça n‘avait pas été le cas), ce qui enchantera les fans. On se prend même à regretter sincèrement que cet album est le dernier du combo. Il ne vaut pas un Urban discipline, loin de là, mais il enrichi honorablement d’une ligne de plus la discographie d’un des groupes majeurs du NYHC.
01. My Life, My Way
02. The Fire Burns Inside
03. Killing To Be Free
04. Filled With Hate
05. Devotion
06. Break It Away From Me
07. Kings Never Die
08. Don't Stand Alone
09. To The Grave
10. Set Me Free