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Les maîtres du hardcore New-Yorkais sont de retour. Voilà comment était annoncé le retour en trombe sur le devant de la scène des coreux de Madball. Néanmoins, les paris de reformations n’ont pas toujours eu le succès escompté, surtout que le principal compositeur de Madball a quitté le navire entre temps… Alors top ou flop ? Vous allez vite le savoir…
Et bien, à l’égal du retour d’Obituary, également au sein de l’écurie Roadrunner, les Américains ont repris là où ils s’étaient arrêtés. En effet, on ne dénote aucune nouveauté dans le son du combo, c’est à se demander si cet album n’était pas déjà écrit avant leur split ! On retrouve donc tous les artifices qui ont fait de ce groupe l’un des leaders de la scène New-York hardcore. Ainsi, vous ne serez pas étonné d’entendre les mêmes riffs saccadés et incisifs, mid-tempos, beuglements haineux et aboyés et mosh-parts propres au hxc new-school, tout au long des 35 minutes de l’album. D’ailleurs, la courte durée de l’album est, certes, on ne peut plus classique pour un album de hardcore traditionnel, mais surprend de part le nombre de morceaux (16 au total) ! Vous l’aurez compris, Madball mise à nouveau sur des titres d’une durée assez réduite afin de foutre une baffe le plus rapidement possible à leurs auditeurs ! D’ailleurs, le groupe poussera ce concept à son paroxysme avec le morceau Hardcore Pride d’une durée record de 15 secondes - même les groupes de Grind ne font pas mieux - !
Cependant, comme pour le dernier Obituary, pour continuer ma comparaison, je reste sur ma faim. Certes, Madball font ce qu’ils savent faire le mieux, mais il n’y a aucune prise de risques de la part du groupe qui commence sérieusement à tourner en boucle ! Rassurez-vous, on est encore loin de l’album de hxc bas de gamme où l’on dénombre 5 riffs et toujours les mêmes arrangements, mais on est également loin d’un Set It Off… Les "maîtres" ne composent plus avec l’art et la manière, ne nous voilons pas la face, Legacy manque terriblement de punch, malgré une production toujours assurée de main de maître par Zeuss.
Malgré cela, la satisfaction d’avoir enfin entre les mains un nouvel opus des New-Yorkais (et non juste un EP comme ils l’avaient fait l’année dernière) atténue grandement ma déception et explique pourquoi la note n’est pas aussi basse qu’elle devrait l’être !
01. Adapt And Overcome
02. Heavenhell
03. Behind These Walls
04. Legacy
05. Time Bomb
06. Darkest Days
07. The Crown
08. War And Hate
09. Until Then
10. Final Round
11. Damned
12. For My Enemies
13. 100%
14. Hardcore Pride
15. H.C. United
16. Worldwide