HateSphere studio report #1, du 6 au 9 août 2015
mardi 18 août 2015Avocat le jour, rédacteur sur Horns Up la nuit et photographe à mes heures perdues.
Studio Report #1 - L'enregistrement de la batterie.
Le jour est enfin arrivé. On a commencé l'enregistrement du nouvel album d'HateSphere. Esse et moi sommes arrivés au studio de Tue Madsen, l'Antfarm Studios, le 6 août dans la matinée. On donnait un concert, la veille, avec notre autre groupe (Swindler) à Odense et il se peut qu'on ait bu une ou deux bières de trop, on était un peu perchés.
Le premier jour de studio, c'est toujours pareil – ramener la batterie, changer toutes les peaux des toms, installer le kit, café, installer le reste du kit, encore du café, choper les derniers ragots auprès de Tue, surveiller les chiens du studio qui traînent un peu partout, profiter du soleil qui tape dans le jardin, tests de son puis quelques enregistrements tests et finalement, une longue pause, à ne rien faire avant de se mettre à bosser sur les dix chansons qu'on a composées pour cette fois. C'est aussi une, parmi beaucoup de raisons, qui font que l'on a choisi d'enregistrer avec Tue. Pas de stress, on peut faire exactement ce qu'on veut, comme on veut, à notre rythme et bien rigoler en le faisant.
J'espérais boucler deux ou trois chansons le premier jour mais malheureusement, seulement une est dans la boîte. Je suppose que c'est comme être en vacances, le premier jour est généralement fait pour prendre tes marques, t'installer et après, le deuxième jour, tu passes aux choses sérieuses.
Maintenant, le deuxième jour. J'ai passé la nuit chez Jimmy (le bassiste), à manger des hot dogs, boire des bières et à parler de Primus. Je suis arrivé au studio vers 10 heures, prêt pour un café. Ça me prend toujours une heure ou deux de me préparer parce que je sais que, quand je commence à jouer, j'ai beaucoup de temps à attendre avant la prochaine pause. Je me mets dans le bain, rentre "dans la zone" et boucle cinq chansons dès le second jour, ce qui en laisse quatre pour le troisième ! Parmi ces cinq chansons, il y la plus rapide que l'on ait enregistrée à ce jour, une jolie petite bête de 234 bpm assaisonnée d'un peu de blast. Parfait pour le cardio et pour brûler des calories. J'ai encore passé la nuit chez Jimmy. Et encore une fois, on a mangé des hot dogs, bu des bières et parlé de Primus.
Troisième jour, quatre chansons restantes, l'une d'entre elles est un court morceau uniquement instrumental qui s'est avéré être plutôt facile, donc il ne restait en fait que 3 chansons. Et, en ce jour glorieux, j'ai reçu la visite de mon collègue batteur Bastian Thusgaard, des metalleux danois de Blood Label. Il va d'ailleurs me remplacer sur un festival français en Septembre pendant que je me dore la pilule avec ma famille à Rhodes. C'est toujours un peu stressant quand un autre batteur regarde par dessus ton épaule, mais génial comme je suis, j'ai bouclé les chansons restantes et je suis certain qu'il a appris un truc ou deux (pas vraiment, mais on a le droit de rêver!). Enregistrer un album c'est toujours un mélange entre "c'est une vraie plaie, ça me les brise" et l'éclate totale, puis la sensation que tu as quand tu as fini ta part est absolument géniale. C'est comme avoir un diplôme = PLUS RIEN. FINI!
La seule chose qu'il reste à faire maintenant est d'écouter les enregistrements et s'assurer qu'il ne manque rien, que tout est bien, pour qu'on puisse passer aux guitares. Et bien sûr, démonter et transporter la batterie à nouveau... *soupir* ... J'ai fini, j'me casse !!