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Still Remains fait parti des groupes de metalcore fraîchement signés au sein de l’écurie Roadrunner dont l’originalité n’est pas le point fort. En effet, le sextet nous délivre une musique très agréable à écouter, notamment grâce aux très nombreuses influences death mélodique suédoises, mais sans grande originalité.
Car voilà la seule originalité de ce Of love And Lunacy ! Les Américains de Still Remains ont eu la jugeote de ne pas nous délivrer un album de metalcore des plus basiques avec une rythmique et des hurlements hardcore sur fond de guitares metal et de chants clair, entendus déjà des centaines de fois. Ici, les influences des deux derniers albums de Soilwork et In Flames (écoutez l’intro de White Walls) sont plus que présentes pour notre plus grand bonheur, apportant avec eux une touche de fraîcheur fort sympathique.
La production de ce second effort des américains donne la belle part aux guitares tantôt envoûtantes avec des riffs mélodiques, voire épiques, accompagnés le plus souvent de chant clair planant mais sans relief, tantôt plus catchy voire agressives sur fond d’une rythmique insufflée par la double pédale de Barrette. La batterie, parlons en… Je passerai outre son jeu dénué d’originalité, notamment pour les breaks, pour ne retenir que le son pot de yaourt bien trop clair et creux !
Là où le chant clair relève d’une platitude affligeante, les cris plus rauques de Miller, proches de ceux d’Unearth ou Bleeding Through par moment, apportent un véritable plus à la musique des suédois… Pardon, des Américains.
La musique du sextet sonne d’autant plus scandinave, que le groupe n’a rien trouver de mieux que d’insérer des parties de claviers (voire de piano sur With What You Have) ressemblant étrangement, pour la plus part, à celles de Dark Tranquillity.
Cependant, ce disque ne possède aucun titre qui se détache véritablement du lot, les structures de chaque morceau étant relativement semblables. La production de Gggarth, beaucoup trop clean, n’arrangeant vraiment pas la chose ! On retiendra tout de même des titres comme To Live And Die By Fire ou the Worst Is Yet To Come voire la divertissante interlude au piano de With What You Have.
Ainsi, les 50 minutes de ce second opus du sextet se dégustent sans même voir le temps passer. En effet, cet album s’écoute d’une oreille distraite et non attentive. Ce nouveau Still Remains est l’album idéal pour une soirée entre amis amateurs du genre… Un fond sonore pas trop dérangeant mais agréable à écouter !
1. To Live And Die By Fire
2. Worst Is Yet To Come
3. In Place Of Hope
4. White Walls
5. Bliss
6. Cherished
7. With What You Have
8. Kelsey
9. Recovery
10. I Can Revive Him With My Own Hands
11. Stare And Wonder
12. Blossom, The Witch