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Je connaissais Beneath The Massacre (death ultra technique) ainsi que Bleed The Sky (pour les fans de Chimaira) mais pas encore Beneath The Sky. Rien de plus normal (pas que je connaisse tous les groupes existants mais) puisque le groupe n’avait à son actif qu’un EP avant la sortie de cet album.
Cette jeune formation américaine, créée en 2004, vient de signer en août dernier sur Victory Records. Rien qu’avec cette précieuse information, on sait déjà que la mélodie sera (un minimum) au rendez-vous. A l’écoute de ce « What Demons Do To Saints », on a effectivement la preuve d’une mélodie bien présente mais attention, elle est loin de faire cavalier seul…
Même si le premier morceau n’est pas vraiment représentatif de l’album (car très prononcé hardcore), on ne tarde pas à sentir les principales influences de Beneath The Sky. Les membres semblent très influencés par la nouvelle vague métalcore/deathcore mélodique à savoir Darkest Hour, The Black Dahlia Murder, As I Lay Dying, With Passion ou encore Misery Signals. Mais les influences hardcore se font plus ressentir que dans les groupes cités ci-dessus ; sur "Goodfellas", on a droit à des chœurs et des riffs très crus, détails qui ne trompent pas. Les mosh parts se font aussi une part du gâteau avec une présence incontestable. Mais l’originalité n’est pas le point fort de BTS et les déjà-entendus ne se font pas rares. Heureusement, ils innovent un peu grâce à certains passages où ils nous transportent dans un hardcore déstructuré et complexe. Je peux vous assurer que le résultat rend extrêmement bien et aère les compositions en les diversifiant ("7861", "Our Last Road").
L’autre spécificité du groupe vient du chant. En effet, Joey Nelson possède un timbre de voix très criard et atypique. Ce chant domine largement l’opus et en devient presque un poil trop imposant par moments. Mais la formation a été judicieuse de ne pas s’arrêter à ce registre vocal en ajoutant quelques chants clairs bien placés et convaincants exécutés par le bassiste Nick Scarberry ainsi que quelques growls et chant hurlés. Par contre, ces deux derniers rendent moins bien car ils manquent simplement de puissance. Le chanteur n’arrive pas à aussi bien maitriser son sujet que des chanteurs comme Trevor Strnad de The Black Dahlia Murder ou Jonny Davy de Job For A Cowboy.
Les aspects directs et basiques du hardcore purs se font relayer par un niveau technique correct et adoucit par des nappes de claviers qui parsème l’album ("Falling In Love With Cold Hands", "7861") à la With Passion.
Les six membres combos nous proposent un premier album qui surfe sur la vague actuelle et l’originalité du groupe reste leur réel point faible. Mais cela ne nous empêche pas de passer un très bon moment en la compagnie de Beneath The Sky. Ces américains doivent être d’autant plus efficace sur scène de par leur nombre mais aussi grâce à un côté hardcore présent qui améliore sensiblement l’efficacité de l’opus.
1. Goodfellas
2. For Each Remembered Name
3. A Grave Mistake
4. Last Call
5. 7861
6. How The Times Have Changed
7. Our Last Road
8. The Reason
9. Being In A Coma Is Hell Carried On
10. Falling In Love With Cold Hands
11. Glamour Of Corruption
