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Album

09 décembre 2014 - U-Zine

Naglfar

Pariah

LabelCentury Media
styleBlack Metal
formatAlbum
paysSuède
sortiejuin 2005
La note de
U-Zine
6/10


U-Zine

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Cela fait maintenant une dizaine d'années que Naglfar est né et aujourd'hui, il nous revient avec un album dont le titre est de nouveau hébraïque, Pariah . Sur cet opus, enregistré comme les trois albums précédents au Ballerina Studio, Kristoffer W. Olivius s'occupe de la partie vocale arrachée et de la basse, Mattias Grahn de la batterie tonitruante et très présente, Marcus V. Norman et Andreas Nilsson des guitares.

Les groupes de Black scandinaves de nos jours opère souvent dans un Black mélodique et cet album n'est pas une exception. Je dirais même qu'il est tout aussi brutal que mélodique. Ici, Naglfar vogue toujours entre le Black et le Death avec cette fois un petit côté thrashy au niveau des guitares.

Après une introduction électronique où Kristoffer W. Olivius répète d'une voix rauque (ce qui ne lui ressemble pas si l'on compare avec le reste de l'album) je ne sais quoi, "A Swarm of Plagues" débute rageusement. Ce titre est un bon exemple de fusion entre hargne et mélodie, il n'y a qu'à voir l'enchaînement entre le passage BM brutal et le passage "inquiétant" au piano. Vient ensuite "Spoken Words of Venom" qui ressemble beaucoup au titre précédent, sauf qu'ici, les guitares bourrinent moins et l’atmosphère se révèle plus sombre. Vient alors "The Murder Manifesto", un titr diabolique dans lequel les guitares cinglantes jouent des riffs apocalyptiques. Ensuite, l'album s'enchaîne sur "Revelations Carved in Flesh". Ce morceau n'ennuie pas, mais disons que l'on commence à avoir l'impression d'écouter le même titre depuis le début du disque. Ensuite, "None Shall be Spared" démarre avec quelques notes de piano... L'ambiance est toujours la même, les guitares sont ultra-lourdes mais le titre semble se détacher un peu des autres. On poursuit avec "And the World Shall be your Grave" et puis enfin "The Perpetual Horrors".
Pariah se boucle avec "Carnal Scorn & Spiritual Malice", comportant un petit solo de guitare et se terminant sur un coup de feu il me semble. Un titre sans intérêt, pour finir.

Le travail est là, mais Pariah s'avère trop monotone et devient assomant à partir du troisième ou quatrième morceau.

1. Proclamation
2. A Swarm of Plagues
3. Spoken Words of Venom
4. The Murder Manifesto
5. Revelations Carved in Flesh
6. None Shall be Spared
7. And the World Shall be your Grave
8. The Perpetual Horrors
9. Carnal Scorn & Spiritual Malice

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