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Après avoir signé Addiction Crew et Adema, Earache continue sa quête de signatures de groupes de neo-metal. Cependant, à l’égal du premier groupe cité, Society 1 n’a vraiment rien d’intéressant tant leur musique est dénuée d’originalité et d’un tant soit peu d’accroche…
Pourtant les américains ont enregistré ce The Sound That Ends Creation avec un bon fond, mélangeant à la fois leurs influences neo-metal avec du gothique, de l’indus voire du stoner. Cependant, à vouloir faire trop de choses en même temps, on n’exécute aucune tâche parfaitement ! Et bien, c’est tout à fait le cas pour Society 1 qui nous assène près de 45 minutes d’arrangements musicaux sans aucune cohérence. En effet, chaque titre se suit mais ne se ressemble pas, sans pour autant qu’il y en ait un qui se dégage du lot !
En effet, le quatuor nous pond à la fois des titres très neo-metal et rentre dedans, qui nous rappellent Static-X, comme It Isn’t Me, 6 Months ou Bleed (d’ailleurs, il y a un vraiment un mini quelque chose qui me fait penser au Bleed de Soulfly…) avec leur riffs syncopés. Mais également des morceaux bien plus mid-tempo voire des balades comme sur Realms Of Bliss.
Techniquement parlant, le groupe ne possède aucun atout, la batterie sonne creuse et les riffs sont dépourvus d’originalité… Cependant le groupe essai de nous impressionner sur le morceau Enraptured caractérisé par un solo de guitare durant un peu plus d’une minute (soit la durée du titre) – on en rit encore !
Quant à la voix de Matt "The Lord" Zane elle n’arrange rien à cette bouillie sonore, alternant les passages criés (me faisant penser au dernier Mudvayne sur les titres les plus agressifs) et un chant gothique loin d’être marquant. En même temps, que pouvions nous attendre d’un homme qui se suspend en l’air en concert à l’aide de crochets ( photo à l’appui ) et qui se fait appeler The Lord ?! D’ailleurs, ce côté mégalo n’est pas sans rappeler celui de Jirky69 (The 69 Eyes), le côté trash en plus ! Et, à l’égal de The 69Eyes, le groupe arbore un look des plus hideux et varié, mélangeant le côté gothique avec celui de gros dur - mieux vaut ne pas croiser le bassiste Dirt dans une ruelle sombre -.
Mis à part une bonne production qui insuffle un côté indus à de nombreux morceaux, cet album n’a vraiment rien pour lui ! Et pourtant, en réécoutant le titre d’ouverture, certes ultra-basique, on se dit que Society 1 avait de la matière pour l’album…
Mais, contrairement au Break In Life d’Addiction Crew, ce The Sounds That Ends Creation n’a même pas la carrure et ce petit plus pop ou groovy, pour être diffusé à la radio et espérer percer !
1. It Isn’t Me
2. Let Me Live
3. 6 Months
4. No Father
5. Touch A Girl
6. Realms Of Bliss
7. Lord
8. I Love Her
9. Bleed
10. Enraptured
