Neurotic DeathFest 2015 - Jour 1
013 - Tilburg (Hollande)
Chroniqueur musiques du monde. Parfois Brutal Death / Black / Grind mais rien au dessous de 300BPM sinon c'est trop mou et je m'endors.
Vendredi 17 avril 2015
Sleap : Me revoilà donc au 013 de Tilburg pour la 3ème année consécutive afin d'assister à cette nouvelle édition du Neurotic Deathfest. Et, comme si l'annulation d'Hate Eternal ne suffisait pas, nous apprenons, à la lecture du livret, que cette douzième édition sera bel et bien la dernière (l'organisateur Ruud Lemmen ayant accompli tout ce qu'il désirait accomplir avec ce festival). C'est donc avec la larme à l'œil que nous entamons cette première journée (et avec un bracelet aux couleurs de l'équipe du Cameroun aussi)...
Caacrinolas : Voyage dès le matin accompagné de deux collègues de Thrashocore, le temps de tout poser dans une location en bord de forêt avec des oiseaux et des petits lapins tout mignons, et nous voilà parti pour ce qui semble être la dernière édition d'un fest qui a toujours été parfait.
DM : Je suis venu en train, j'ai galéré, à moitié bloqué à Gare du Nord, retardé parce que mon TER était bloqué à Breda en raison de la nana en face de moi qui s'était violemment vomie dessus, enfin bref, DES SUPERS AVENTURES. Ce qui a fait que j'ai débarqué vers quasi 20h et donc loupé tout le set de Morgoth. J'ai les boules mais à un point, j'aurais voulu voir la gueule du nouveau chanteur moi. Bref, c'est pas grave, on enchaîne. Bracelet enfin récupéré, il est 20h, la guerre peut commencer.
Prout : Chuis arrivé la veille en camping car, avec les copains on a fait la teuf comme pas possible, j'ai une gueule de bois vénère et bien envie de gerber.
Soulburn
Sleap : Le choix de faire ouvrir le fest par Soulburn était selon moi assez périlleux, tant je trouve le combo assez plat par rapport à d'autres groupes de Death Metal hollandais. Ne vous méprenez pas, leur premier album Feeding on Angels est fort sympathique, mais j'avoue douter de l'efficacité de tous les titres en live. Et mes craintes vont se confirmer... En effet, bien que les quatre musiciens semblent au taquet en ce début de festival, ce n'est pas le cas du (petit) public présent. La différence entre les vocaux du nouveau chanteur et ceux de ses illustres prédécesseurs (Theo Loomans et Wannes Gubbels) est malheureusement flagrante. Les titres de leur album comeback The Suffocating Darkness (paru l'an dernier) sont loin d'être accrocheurs, et même les quelques morceaux du premier album joués ce soir (comme Hymn of the Forsaken ou Hellish Entrapment) me paraissent extrêmement faibles en live. En bref, même si je n'en attendais pas grand chose, la prestation de Soulburn est tout de même une petite déception. Effectivement, il y avait beaucoup mieux pour commencer le festival.
Caacrinolas : J’avoue que mon intérêt pour Soulburn n’était que limité même si le groupe possède en son sein 2 ex-membres d’Asphyx , et ça n’est malheureusement pas avec cette prestation que mon intérêt va grimper, non pas que ce soit mauvais, juste que c’est un style de death qui ne me parle absolument pas. Une ouverture plus qu’en douceur donc…
Prout : Je suis venu, je suis reparti.
Korpse
Prout : Premier vrai groupe du festival me concernant. Korpse officie dans le Slam Death le plus bas du front possible. Faut pas s'attendre à de la branlette de manche ou tout autre artifice technique, ni à du gros blast de malade, non Korpse c'est vraiment la raclûre de ce qui se fait de pire (mieux) en Slam Death actuellement. La crème de la crème du coupage de bois. Ceci-dit en live ça joue ultra carré, y'a pas un pet de travers et l'ensemble t'arrive quand même bien dans la gueule. Le batteur n'est pas super ouf mais rien que pour sa coupe afro il mérite un bon point. Par contre celui qui mérite une image, c'est bien le chanteur : v'la cette voix de porc !!! Déjà sur skeud c'était assez cool mais là en vrai c'est la grosse claque dans la gueule. Putain ce coffre, ce vibrato d'enculé ! J'avais trop hâte d'entendre les atomic drop bass promis sur le nouvel album à venir (ouais, à la place des samples de drop bass actuels, eux ils ont foutu des samples de bombe atomique, les génies), mais on n'y a pas eu droit pour ce live là, dommage, mais c'était tellement cool que je leur pardonne.
Caacrinolas : Groupe que je ne connaissais absolument pas avant d’arriver au Neurotic et que je suis parti voir quelque peu curieux sur les conseils de l’ami Prout. Grand bien m’en a pris, bien qu’étant largement moins fan de la scène Slam qu’à une époque, ce genre de style est toujours sympa en live à condition que ce soit bien fait, et là c’était le cas. Le principal intérêt du slam a mes oreilles à savoir le groove est bel et bien présent, tant dans les compositions que dans la coupe de cheveux du batteur qui n’aurait pas fait tâche en sosie de Chico Do Brasil (mais si, souvenez-vous).
Mais le principal point fort du groupe c’est bel et bien cette grosse brutasse qui leur sert de chanteur. Un chant plus que profond et qui donne un aspect réellement violent au groupe. La première bonne surprise du festival.
Morgoth
Sleap : Après un changement de chanteur et un nouvel album (comeback aussi) assez décrié, je n'étais pas des plus optimistes quant à la prestation de Morgoth ce soir. Et, contrairement à celle de Soulburn, je vais être agréablement surpris ! En effet, la voix du nouveau chanteur (Jagger de Disbelief) est parfaitement adaptée : un growl très rauque et caverneux des plus old school, que je trouve même mieux en live que celui du regretté (?) Marc Grewe. Les cultes Burnt Identity, Body Count ou le final sur Isolated figurent assurément parmi les meilleurs moments du concert. En revanche, je ne peux pas en dire autant des morceaux du nouvel album (que je découvre en live). Beaucoup plus ''posés'' et axés sur les ambiances, ces titres manquent sévèrement de punch. Certains (comme Snakestate) sont clairement inspirés Bolt Thrower, avec des riffs pseudo-nostalgiques mais surtout très plats et sans réel intérêt. Mais malgré ces quelques passages (et le jeu de lumière totalement inadapté), le show n'en reste pas moins bon. J'aurais tout de même apprécié un petit Pits of Utumno pour boucler le tout, mais bon... Au final, sans être transcendé plus que ça, je passe un bon moment devant les allemands.
Nader Sadek
Sleap : Après l'annonce du départ de Blasphemer et Flo Mounier (entre autres) il y a seulement quelques semaines, je me demandais bien quelle gueule allait avoir le show de Nader Sadek au Neurotic. Et c'est avec surprise (et une certaine crainte) que je découvre deux musiciens d'Obscura à la batterie et à la guitare, ainsi que Seth van de Loo au chant (Severe Torture / Centurian), sachant que le bougre n'a pas chanté depuis plus de 8 ans...
La grande scène du 013 est métamorphosée en foret d'arbres morts (d'innombrables grandes branches de bois disposées sur toute sa surface), ce qui apporte une esthétique assez sombre à la prestation (renforcée par la fumée, l'autel et le costume assez bizarre du sieur Nader Sadek). Visuellement, il n'y a pas à dire, ça en jette. Mais musicalement, à mon grand regret, je ne vais pas réussir à rentrer dans le trip de l'artiste égyptien. En effet, bien que j'adore In the Flesh en studio, les nouveaux musiciens me paraissent beaucoup moins impressionnants en live. La batterie de Hannes Grossmann est beaucoup trop trigguée (surtout au niveau du kick, juste insupportable) et son jeu, bien que très bon, n'égale pas à mon sens celui de l'excellent Flo Mounier. Au niveau du chant, il n'y a pas photo, Seth n'est clairement plus au niveau, ça s'entend. Et, bien qu'il soit accompagné par Sadek au micro, leurs deux voix n'arrivent clairement pas à la cheville de celle de Steve Tucker. Et pour couronner le tout, une basse (mal) samplée du fait de l'absence de bassiste. Malgré mes efforts tout le long du show, je ne parviens donc pas à surmonter ces nombreux défauts (alors que beaucoup de mes titres favoris sont joués, comme Nigredo in Necromance, Sulffer ou Petrophilia). Moi qui attendait depuis des années de voir ce que donnait le projet Nader Sadek en live, je suis passablement déçu, mais j'espère revoir le groupe avec un nouveau line up, tout n'est pas perdu !
Prout : Vachement bien sur les premiers morceaux, mais très vite ça devient linéaire et on s'ennuie en fait. Inutile de paraphraser mes collègues, l'ambiance forestière du groupe et les masques chelou, c'est vraiment le truc qui a suscité le plus d'intérêt pour ce live.
DM : Wooooh je m'attendais pas à ça. C'était énorme. Mur de blasts, ultra efficace et plongé dans une ambiance des plus bizarres, avec de décor en forme de forêt sur scène et autres masques chelous made in Attila Csihar. Bref, ça pose une ambiance et ça fait mal en grosse raclée à la lumière bleue. Par contre, je suis quand même pas du tout rentré dedans, c'est resté au stade de la curiosité live mais pas encore de baffe. Bon. Go dans la petite salle.
Unfathomable Ruination
DM : Aaaaaah ben là on démarre le fest comme il faut. J'adore le premier album du groupe, et même si j'ai été déçu de jamais avoir pu les voir avec le titan Daniel Nergao au chant, mais le gugusse de Fleshrot a bien fait le taff. Après, le son de la petite salle était pas au point du coup quasi impossible de reconnaître les morceaux, mais l'énergie déployée était suffisante pour faire passer un bon moment. Et vas-y que ça riffe, que ça blaste comme il faut et que ça slamme joliment avec un public qui répond présent, bref, ça fait plaisir à voir et c'est une parfaite mise en jambe pour la suite. On quitte bien évidemment la salle un peu avant la fin du set parce que bon, y'a un groupe à voir hein.
Caacrinolas : Voilà un autre groupe dont je ne connaissais quasiment rien, j’y suis donc allé en touriste, alors ca joue vite, ca joue très bien, ça joue fort, mais ça jouait tellement fort que du balcon où je me trouvais je n’ai rien compris de ce qui se passait. Dommage car les compos semblaient plus qu’intéressante, surtout venant d’un groupe qui produit à la base un style de death que je n’aime pas spécialement.
Devourment
Prout : Lire ce qui suit, je suis d'accord avec les copains. C'était juste le show de Devourment le plus brutal qu'il m'ait été donné de voir.
DM : LA GROSSE TARTE DANS LA GUEULE.
Devourment, avec Ruben Rosas au chant, qui fait du Molesting... à foison. Et la putain de sa race comment c'était bon. Rien à faire, les patrons du genre, pas possible à surpasser. Démarrage en douceur avec Festering Vomitous Mass, ça dégueule et ça écrase, et puis après on se fait enchaîner la gueule comme jamais. On présente plus Postmortal Coprophagia qui a fait couper des tonnes entières de jambon aux quelques dizaines de péons qui tournaient en cercle devant la scène (la faible réactivité du public reste un des points noirs de pas mal de prestations du Neurotic) et puis après pfffiou. Vocaux sur-gutturaux de la bonne époque, son violent et écrasant, prestation impeccable, pour un premier concert des Texans l'essai a été transformé pour moi. Et vas-y bouffe toi Choking on Bile ou Self Disembowelment dans la gueule, tous les titres du premier et cultissime album y passant à l'exception de l'éponyme. Et on termine ça par le débile profond Babykiller, je me casse à la moitié pour me placer pour Sinister, parce qu'à domicile dans la petite salle ça risquait d'être chaud. Bref, gros cassage de gueule, champion du premier jour, une des meilleurs prestations du fest, dont on va se souvenir pour un paquet de temps.
Caacrinolas : Le voila le premier GROS morceau du fest, Devourment ! Oui mais pas n’importe quel Devourment. Dejà exit Jamel Debbouze sous protéines et rebonjour Ruben Rojas au chant, rien qu’avec ça je savais que ça allait être mieux que le pathétique concert donné il y’a deux ans au même lieu. Ajoutons à cela le retour de Brad Fincher le tout premier batteur du groupe et forcément vous avez là un concert événement, d’autant plus qu’il s’agissait là du tout premier concert européen du groupe avec Rojas au chant.
Bon autant vous le dire ce fut une branlée monumentale, du genre qui vous empêche de pisser pendant des heures.
A commencer par Rojas, alors oui le bonhomme ne bouge pas des masses, oui il ne parle pas beaucoup (en dehors de deux speechs, un sur l’arrêt du fest et un deuxième sur les Wiggers qui pourrissent selon lui l’esprit originel du slam) mais bordel cette présence sur scène et surtout CE CHANT. Dire que j’ai entendu je ne sais combien de fois que Majewski était plus puissant que lui, par pitié…
Et puis line-up oblige la set list faisait la part belle au premier album du groupe Molesting The Decapitated SAUF le morceau titre qui est pour moi de loin le meilleur morceau du groupe. A croire qu’ils ne la joueront plus jamais en live… Mais ne boudons pas notre plaisir, Devo est venu, Devo a vu, Devo nous ratatiner la gueule.
Sleap : Contrairement à certains de mes collègues, j'avais adoré la prestation de Devourment lors de l'édition de 2013 (étant à l'époque une sacrée groupie des Texans). Mais j'avoue que l'annonce de leur pseudo-reformation avec le line up quasi-original m'a plus que réjouit, surtout pour jouer leur immense premier album dans sa quasi-intégralité (malgré un backdrop à l'effigie du dernier album). Et je dois reconnaître que, dès le premier morceau, cette nouvelle formation a totalement annihilé la précédente. Le son est tellement massif qu'on a l'impression d'entendre l'album en studio, hallucinant ! Tous les classiques s'enchainent sans quasiment aucun temps mort (Choking on Bile, Self Disembowelment, Fucked to Death... Argh !). Le pit est, par contre, nettement moins bon qu'en 2013. Beaucoup moins de monde (et surtout beaucoup plus de poivrots) qu'au dernier passage du groupe. Mais c'est vraiment le seul défaut notable du concert (avec l'absence du titre éponyme dans la setlist, assez surprenant). Ruben Rosas est beaucoup plus impressionnant au micro qu'à la gratte, c'est le moins qu'on puisse dire ! Les 50 minutes passent à vitesse grand V mais c'est assurément le meilleur concert de Slam Death que j'aie pu faire à ce jour. Je quitte néanmoins la salle pendant le dernier titre (Babykiller) pour aller me placer dans la seconde salle pour le show suivant...
Sinister
Sleap : Après les avoir raté je ne sais combien de fois, j'étais très heureux de voir enfin Sinister il y a quelques mois dans la ville voisine de Eindhoven, où le groupe m'avait mis une fessée monumentale. J'étais donc tout excité à l'idée de me prendre une seconde mandale au 013 de Tilburg. Et, à mon grand étonnement, ce show de Sinister va être ma plus grosse déception du festival. En effet, les vétérans hollandais jouent ce soir dans la seconde salle (assez petite pour un groupe de cette envergure) et vont donc en pâtir sévèrement au niveau du son. Le son de basse est beaucoup trop fort par rapport aux autres instruments et surtout beaucoup trop crade pour qu'on puisse apprécier le jeu de Mathijs Brussaard. On a donc droit à un bourdonnement ignoble durant la totalité du concert. À cela s'ajoute une setlist exclusivement axée sur les deux derniers albums, ce qui est totalement inconcevable pour un groupe à la discographie aussi importante que Sinister. Non pas que je n'aime pas The Carnage Ending et The Post-Apocalyptic Servant (bien au contraire), mais même pas un seul morceau de Hate, Diabolical Summoning ou Cross the Styx est tout bonnement scandaleux... Pour couronner le tout, le groupe ne semble pas au meilleur de sa forme ce soir, avec un Adrie Kloosterwaard assez timide derrière son micro et des musiciens pour le moins statiques (bien que souriants). Je ressors de la salle totalement dépité, comme beaucoup de mes confrères. Une belle désillusion...
DM : Putain c'était nul. Raaaaaah.
Le groupe que j'attendais le plus de la journée limite, je débarque avec une salle quasi blindée, donc je dois me mettre au fond et... Et aucune guitares. Le concert basse / batterie / chant ça va vite me gaver. Parce que dans le Death Old School, Brutal ou pas, bah désolé mais les riffs c'est quand même bien. Je reste trois morceaux, en essayant tant bien que mal de me placer à plusieurs endroits de la foule hyper dense, c'est aussi nul partout, quand je me rend compte que j'ai pas reconnu une seule note de Transylvania je laisse tomber et vais attendre dans la grande salle quelque peu dépité.
Entombed A.D.
Sleap : Et dire que ça aurait pu être Hate Eternal à ce moment... Bon, j'ai déjà fait mon deuil donc je ne vais pas bouder un show d'Entombed (même si c'est déjà la quatrième fois que je les vois en un an), surtout que les gars sont toujours de bonne humeur sur scène, emmenés par un LG Petrov toujours aussi ''saoul-riant''. Et comme d'habitude, un concert en dents de scie, partagé entre les nouveau morceaux qui, pour moi, ne passent toujours pas, même en live, et les vieux tubes qui me refont secouer la tête. Concernant le premier album, on a droit à la triplette habituelle Revel in Flesh, Left Hand Path, Supposed to Rot mais je regrette toujours l'absence de Drowned dans la setlist. Je suis également content d'entendre Stranger Aeons et Chaos Breed en plus du traditionnel Living Dead (pour ce qui est de Clandestine). La joie de Petrov sur scène fait toujours autant plaisir à voir, et les autres musiciens, bien que beaucoup moins charismatiques, se démène plutôt bien. L'ambiance dans la fosse est également très festive, avec un pit assez dense où l'on distingue pas mal de français (toujours aussi alcoolisés mais résolument énergiques). En bref, même si Entombed A.D. est loin d'être ma formation suédoise favorite en live, je passe encore un moment sympathique (et peut-être même le meilleur de toutes les fois où je les ai vu).
DM : Woh, c'était genre bien. Entombed en concert c'est une valeur sûre certes mais woh. Bon, commencer par un extrait du dernier album c'est jamais une bonne idée parce qu'il reste puant, mais en dehors de ça, la setlist (très proche des autres fois où je les ai vus mais pas grave) avait de la gueule. Avec un seul guitariste le son était pas adéquat, Johan Jansson ayant eu des soucis et n'ayant pas pu se bouger, mais c'est quand même passé malgré un manque de gras dans le grain des guitares. Mais sinon, voilà, comme toujours, un seul morceau du dernier et après ça envoyait du rêve et du gras, Petrov étant toujours autant en voix et toujours aussi dégueulasse (et vas-y que ça se mouche et que ça crache, bonne chance aux bénévoles pour nettoyer la scène à la fin) et que ça envoie tous les Revel in Flesh, Living Dead, Out of Hand, Left Hand Path, Supposed to Rot, Stranger Aeons, enfin genre les vieux sont contents et ça le fait. Bref, un concert d'Entombed, AD ou pas, ça fait toujours plaisir.
Caacrinolas : J'aurais bien aimé dire un mot sur Sinister mais la petitesse de la seconde salle est tellement ridicule que je n’ai pu qu’en entendre le son qui de là où j’étais était proprement catastrophique… Concentrons nous donc sur Entombed où Entombed AD c'est selon mais honnetement on s'en fout.
Entombed c’est toujours pareil, tu sais ce que ca va être mais tu ne peux pas t’empêcher d’y retourner, et au final tu continue de prendre ton pied. Et ce même si ce soir là ils étaient exceptionnellement 4 en raison de l’absence de Johan Jansson leur second guitariste. Donc forcément scéniquement comme au niveau du son on y a perdu un peu mais le groupe à réussi à passer outre. Le plus dérangeant dans tout ça, c’est qu’on ne peut pas dire grand-chose de ce concert, c’était excellent comme d’habitude, mais justement c’était comme d’habitude, les hits habituels se sont enchainés, Petrov a fait le show, ils ont finis par Left Hand Path et rideau.
C’est peut être bien là leur seul défaut tant la prestation du groupe à été à la hauteur et ce malgré une audience étonnement vide à ce moment là du festival… Une bien belle façon de finir cette première journée bien plus légère que les deux marathons qui allaient suivre.
Tribulation
Sleap : LOL.
DM : lel.
Prout : hein ?!
Caacrinolas : Een Grote Bier alsjeblieft
PS : Merci au copain Alain de MetalChroniques pour les tofs !