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mercredi 21 janvier 2015

Babymetal - 1st european show ever

La Cigale - Paris

Schifeul

Dans l'équipe car il était là avant.


Ca y est, on y est ! La date rêvée, inespérée, puis attendue sans vraiment le réaliser totalement, même en tenant le billet entre nos mains moites et tremblantes : BABYMETAL joue enfin en France, à la Cigale à Paris pour leur toute première date hors Asie, et pour fêter l’anniversaire de la toute mignonne YUIMETAL Death.

Après une première rencontre avec les BABYMETAL via une conférence de presse à leur hôtel (ouais, rien à voir avec le concert en lui-même, mais c’est pour que vous creviez de jalousie), nous voici à la Cigale pour ce qui va être, n’ayons pas peur du mot, le meilleur concert de notre vie !

Tout commence en remontant le boulevard de Rochechouart où l’on peut voir l’immense masse de fans déjà présente, certains faisant le pied de grue depuis 6H du mat en plus d’être munis de billets early acces qui, pour 15 euros de plus, te permettent d’entrer 30 minutes à l’avance, la grosse blague ! Surtout quand c’est pour aller te foutre en gradins ou aux balcons… 18H, les portes s’ouvrent. Comme je suis pas con, directos le stand de merch afin d’éviter la queue et surtout avoir tous les modèles dans toutes les tailles, et là le viol commence déjà : les T-shirt ont leur logo BABYMETAL repris de ceux de groupes comme Devourment ou Behemoth ou même ce T-shirt, porté par un éminent artiste de la scène metal française, qui détourne les pochettes de Metallica, Slayer, Megadeth et Anthrax, rebaptisé « The Big Fox ». BABYMETAL tape fort et c’est pour ça qu’on l’aime !
 

Première fois que je me rends à un concert à la Cigale, et je dois bien avouer que la salle a un certain cachet avec ses balcons finement décorés. Quant à la population que l’on peut trouver en son sein ce soir, celle-ci et très éclectique, ça va du jap qui a fait le déplacement, à la collégienne lectrice de Yaoi, en passant par les otakus, à l’IMC faisant le double de leur âge et aux vieux dégueulasses qui passent le concert à filmer des jupettes. En revanche, le gros de la fosse c’est du metalleux, venu ici par second degré ou sérieusement, on ne le saura jamais, mais ça promet un bon gros bordel durant toute la soirée ! Seule interrogation : putain c’est quoi ce trip des stylos fluos de mes couilles ? Déjà de base je trouve ça nul, mais si c’est pour les agiter comme un connard du fond des gradins, putain mais tu sers à rien mec ! Dégage !

Alors que les lumières s’éteignent, la clameur s’élève, avant que des images ne viennent animer le rideau blanc qui cache la scène et que les enceintes ne content la genèse de ce concert. Car oui, il y a un côté biblique derrière tout cela ! Alors que défilent des images de la Tour Eiffel ou encore de « la liberté guidant le peuple » il nous est fait le récit, qu’un soir de pleine lune sur la capitale, l’ange de la danse YuiMetal (star de la soirée, forcement ce soir elle fête ses 15 ans avec nous !)a reçu la Bénédiction des Dieux du Metal et a enchanté le peuple de Paris. Puis d’un seul coup tout bascule ! Sur un texte qui défile façon Star Wars avec des images détournées façon BABYMETAL de Metallica ou encore d’Eddy d’Iron Maiden, on se prend la légende de BABYMETAL, à grand coup de dieu Renard (The Big Fox donc !) venu choisir trois danseuses pour sauver le monde, en proie à une guerre, en le rendant Heavy metal. Enfin je crois, à partir de là tout est flou tellement mon cerveau s’est fait violer d’un coup : BABYMETAL vient de souiller tout ce qui restait et c’est un véritable boulevard de destruction des valeurs qui s’ouvrent: en gros, le terrain est enfin prêt pour leur concert !
 


Puis le rideau tombe. C’est parti pour plus d’une heure de folie dont personne ne sortira indemne, physiquement mais surtout mentalement ! Nos trois choupinettes, 100 fois plus mignonnes en vrai qu’en vidéo, vont envoyer un show qui dégomme 90% de la scène metal avec un départ sur les chapeaux de roue via un enchaînement BABYMETAL DEATH/Iine!/Uki Uki ★ Midnight qui rend le public complétement fou ! Pogo, slam et circle pit d’entrée ! Nos trois friponnes enchaînent les moments de bravoures sur Iine !, obtenant des Yo Yo en veux-tu en voilà à un public ultra réceptif avant le breakdown, évinçant ainsi la partie rappée et donnant plus de rythme au morceau, et ce breakdown ! Are you ready to mosh'sh? Mais foutre Dieu que oui ! Les corps, rapidement couverts de sueur, s’entrechoquent violemment et laissent parler la chair, comme dans une bacchanale infernale, on saute plus haut qu’à l’accoutumée grâce à un sol qui bouge et rebondit sous nos pieds ! D’ailleurs, j’en viens presque à plaindre les jeunes filles frêles et minuscules qui ont dû raquer un early acces et venir tôt le matin pour être aux barrières, et qui se sont fait happées par cette fosse devenue folle. Pas de bol mais ici ce n’est pas Morning Musume et co, c’est putain de BABYMETAL !

Pour continuer la comparaison avec la J-pop, ici il y a quasiment zéro playback ! Celui-ci ne se fait entendre que sur certains titres aux manquements de chant dû à l’effort fourni pour leurs chorégraphies, parfaitement exécutées (ce passage dubstep bordel !!). Bref, détail à souligner quand on connait un peu l’univers de la J-pop, BABYMETAL s’éloigne de plus en plus des carcans habituels du style pour devenir au fur et à mesure un vrai groupe. Chose visible aussi côté musique, où le skeleton band jouant sur bandes a été remplacé par de vrais musiciens qui touchent à mort. D’ailleurs, ils le prouvent en tapant chacun leur petit solo tandis que les filles en profitent pour se reposer un peu, mention spéciale au bassiste avec son j’<3 Paris crayonné sur le crâne et sa basse avec 5 cordes de trop.

Après cet étalage branlage de manche, c’est SuMetal qui monte seule sur scène pour nous interpréter un poignant Akumu no Rinbukyoku, chanté en bougeant la main et tout. Autant les chansons solo de SuMetal sont pour moi les moins intéressantes de l’album, autant en live ça passe carrément et permet de reprendre un peu son souffle en profitant de sa finalement très jolie voix ! Changement d’ambiance tout de suite derrière, ce sont cette fois MoaMetal et YuiMetal qui montent à deux sur scène, la tête enfoncée dans la capuche de leur hoodie et serviette BABYMETAL sur les épaules pour nous interpréter un très NeoMetal Onedari Dai Sakusen, et là les Limp Bizkit et autres Linkin Park peuvent d’ores et déjà plier les gaules et rentrer chez leur mère, BABYMETAL les enterre ! « One for the money,Two for the money,Three for the money,Money! Money! Money! Money! Katte! katte! katte! katte! Choudai! choudai! choudai! choudai! » Je pète les plombs ! A tout à trac je me mets à sauter partout et j’hurle ! Seulement la folie n’est pas finie car on enchaîne sur un Catch Me If You Can où je me jette dans le circle pit !
 


Les filles se donnent à fond et arborent un gigantesque sourire. Je me suis toujours demandé si leur sourire était réel ou tout simplement feint par la peur de recevoir derrière des coups de schlass de la part de leur management si elles tirent la gueule, et à voir l’ambiance générale ici, ça a l’air de sonner bien vrai, tant les trois mignonnettes ont l’air de s’éclater sur scène. On retourne sur les morceaux solos avec d’abords Benitsuki -Akatsuki- où Sumetal, vêtue d’une cape donne tout ce qu’elle a, puis 4 No Uta où l l’on envoie du YOYOYO à qui mieux mieux avant de faire balancer nos bras sur les paries reggea, BABYMETAL salissant définitivement tout, même en live !

On arrive à la fin du set et c’est une salve des 5 meilleurs morceaux de l’album (qui sera donc joué en entier ce soir) que l’on se prend de plein fouet avec pour commencer Metsigune, dont je tape la chorégraphie malgré le peu de place autour de moi, rien à foutre ! Ce morceau est tellement génial ! Et puis ce refrain ! Comme tout le monde je le chante aussi fort que je peux ! Enfin, je le yaourt tant que possible, mode Jean-Michel Apeupret jusqu’à la foutue mosh part où, étrangement, j’ai pas mal de place autour de moi ce qui me permet d’headbanger de tout mon soul tandis que Sumetal sort le kitsune mask, avant de faire sauter tout le monde sur les « Sore Sore Sore Sore! ». Doki Doki☆Morning vient ensuite et je continue à éblouir mes voisins de mon aura en exécutant la chorégraphie du refrain, avec en clou du spectacle, le fameux balancé de jambe . Gimme chocolate !! Là la fosse devient complètement dingue, ce qui est un peu triste car c’est surtout révélateur que la majorité du public a découvert le groupe avec la chanson aux 10 millions de vues alors que le groupe me fait rêver depuis maintenant 3 ans… Mais ne nous faisons pas plus méchant que l’on ne l’est et il faut bien avouer que ce titre envoie sévèrement et on est obligé de taper la danse du sous marin ou de gueuler les fameux « Atatatatata zukkyun ! Watatatatata dokkyun ! Zukkyun ! Dokkyun ! Zukkyun ! Dokkyun ! Yada ! Yada ! Yada ! Yada ! NEVER ! NEVER ! NEVER ! », on dégage tout ce qui nous reste d’énergie et bordel, si j’étais pas aussi gros j’aurais bien tenté de slammer, tant la ferveur de la fosse est désinhibante ! « Okay ! Let’s Sing Togetheeer ! » nous hurle SuMetal avant de nous faire reprendre à plusieurs reprises « C ! I ! O CHOKOREETO CHOKOREETO Cho ! Cho ! Cho ! Ii desho ? » Afin de faire terminer le titre dans une ambiance d’hystérie palpable.
 



Puis le groupe quitte une première fois la scène. Elles ont à peine le temps de disparaître que toute la Cigale scande comme un seul homme BABYMETAL, tel une cymbalisation assourdissante, avant d’entonner un « Happy Birthday Yui » de circonstance. Puis BABYMETAL revient avec SuMetal munie d’un pied de micro qui annonce, bien entendu, Headbanger!! On danse, on chante, on saute en faisant des « HEY » aidés par le sol qui fait figure de trampoline puis SuMetal passe son micro à YuiMetal pour que celle-ci nous émerveille de sa voix adorable et prouve que les choristes de BABYMETAL savent aussi chanter. « Ki-e-ro » ! Tout le monde chante le refrain, ou tout du moins essaye de son mieux en faisant les sons qui se rapprochent le plus du japonais. Le morceau est à peine fini que la fosse se sépare déjà en deux car il ne reste plus que l’ultime Ijime, Dame, Zettai ! Les combattants sont face à face, entonnent le tududuuuuu avec SuMetal pour les derniers instants de grace avant la guerre, puis suivent les « hey ! hey ! hey » guerriers jusqu’au signal où le wall of death s’exécute, en même temps que YuiMetal et MaoMetal traversent la scène en courant ! Ce morceau est déjà ultime sur CD, mais en live c’est la folie, tout le monde saute à l’unisson sur les « Dame », donnent du fox sign à tire larigot et versent ses derniers hectolitress de sueur jusqu’aux notes finales ! « WE ARE BABYMETAAAAL ! » Nous clament-elles tout en agitant des drapeaux BABYMETAL bleu-blanc-rouge, puis quittent la scène sans oublier de crier un dernier « see you » tout chou !
 



Mais bien sûr qu’on se reverra ! J’aurais pu balancer avec second degré que ce concert était le meilleur que j’ai pu faire et que comme dit au début BABYMETAL éclate la quasi-totalité de la scène, mais non car ici tout est vrai ! La fraîcheur de la musique, le coté décalé et totalement décomplexé qui englobe le concept BABYMETAL, la salle blindée avec un public ultra réceptif, la joie communicative sur scène et surtout des musiciens et chanteuses qui se donnent sans compter, le tout entouré de ses potes, font que ce live était réellement le concert de l’année ! A refaire au plus vite et pour les absents, ne vous faites pas seppuku trop vite et si jamais le groupe repasse en France, courrez vite prendre vos places et la claque de votre vie !

See youuuuuu !

SCHIFEULMETAL DEATH

Putain bordel ! Plus de deux ans que je me touche sur ce groupe, plus de deux ans que j'en peux plus de rêver de voir une immense connerie se réaliser en vrai, genre assister à un concert de Babymetal mais en vrai ! J'avais émis l'autohypothèse de me barrer un jour au Japon lors d'une date de furie annoncée mais non, même pas la peine, le meilleur groupe du monde est venu jouer à domicile. Je vais éviter de paraphraser Schifeulmetal pour passer direct au vif du sujet.

Ouai en fait non.

La journée commence bien avant le concert, la journée commence à un hôtel bien trop classe pour quelqu'un de mon extraction où une toute gentille attachée de presse nous attend, Schifeulmetal et moi, Proutymetal afin d'interviewer les Babymetal (et Chrastiometal aussi pour prendre des tofs troll). T'as la haine ? Bah ouai je comprends, à ta place j'aurais la haine aussi, sauf qu'à la mienne j'ai eu la gaule. Pas la gaule de voir des gamines de 15 ans qui en font 10, non, j'préfère les nichons, mais la gaule d'avoir eu la chance, l'escroquerie, l'outrage de partager 10 min de mon temps avec mes autres copains moches à poser deux questions pourries à des gamines trop Kawaï, à passer un temps très court à faire des photos à like avec mes idoles de ma vie. C'était juste incroyable d'être là, avec un T-shirt Insect Warfare, à voir des toutes petites japonaises halluciner sur ma barbe et me dire qu'elles sont fans de Cannibal Corpse, Metallica, Iron Maiden ou Behemoth ; irréel. L'interview vite torchée, un petit Horns Up de la part du manager du groupe qui nous prend en photo et nous dit espérer nous voir dans le pit (tu m'étonnes qu'on y sera!) et on bouge son boule direction la Cigale.
 



Arrivé sur place c'est un peu l'hallu. Une horde de gens hétéroclites attendent tout du long de la salle, certaines personnes étant venues camper dès 6h00 du mat' devant la salle pour bien se placer (et surtout se faire dégommer en deux secondes dans le pit, mais bon, c'est la loi du plus swagg). Pas une, pas deux, devant l'ampleur de la tache à accomplir, c'est-à-dire attendre bien une heure devant comme un con, on prépare les 3L de Ricard avec les copains, juste p.a.r.f.a.i.t.e.m.e.n.t. dosé, oui, oui. L'attente se passe du coup tranquille, jusqu'à remplir la carte d'anniversaire de Yuimetal transposée par d'autres petites japonaises, plus vieilles, mais toutes mignonnes quand même, qui transitent dans la file d'attente. On partage deux mots de japonais pas très classieux et le bout de la file se faire ressentir. Premier pas dans la Cigale, direct au merch ! Je le connais le système dans ce genre de concert, si tu veux pas que tout soit sold-out, tu prends tout avant, et tu te démerdes avec toutes tes conneries sur toi ensuite. Après un petit achat de 175€ au merch', j'ai même plus de quoi payer une bière à mes copains. Osef, c'est la Suisse qui paye, et direction le pit bordel ! On revoit les copains, on dit bonjour à des nouveaux et hop la lumière s'éteint... Brace yourself, Babymetal is coming !

J'vais pas redécrire l'intro qui prend tous les clichés de la France, sans les baguettes ou le béret mais comme on s'en doutait le show commence sur Babymetal Death, la même intro que sur leur skeud et là ça devient juste ahurissant !! Toute cette putain d'assemblée connaît toutes ces putains de paroles ! Alors que je croyais être le seul assez débile à me palucher sur ce groupe, bah j'me sens grave moins seul... Ou encore plus, au choix. Suit alors la décharge Iine! qui est pour moi un des meilleurs morceaux du groupe (oh putain cette montée tapette/swagg par Tristan Clavier, je m'en remettrai jamais) et direct c'est la guerre dans le pit. Oui, oui, t'as bien lu : c'était la guerre dans le pit ; j'avais pas vécu ça depuis Slayer en 1979 (attention ceci est une blague, en 1979, Slayer faisait encore du Black Metal). Les uns poussent, les autres se plaignent, d'autres débiles (dont moi) dansent, bref, c'est un beau merdier, bien à l'image de la musique des gamines ceci-dit. Sans refaire tout un descriptif de la zic de Babymetal (qui lit ça et ne sait pas encore ce qu'ils font d'ailleurs?), leur musique c'est le bordel. Ils mélangent tout, du Metal (ouai forcément), du Néo au Deathcore, de la J-Pop, du Dubstep, de la Dance, tout ce que tu veux et que t'aimes surtout pas si t'es un vrai metaleux - lambda. Direct après ils enchaînent sur mon true morceau préféré (décidément j'ai tout pris dans la gueule dès le début du concert) : U.ki U.ki ★ Midnight – et vazy que j'pete mon swagg-of-hell dans le pit dans la bonne humeur la plus palpable : je suis un putain de gamin, et déjà aux anges.
 


Ptite entracte pour les meufs et le Kami Band perfome tout seul. Ah oui, parce-qu'il faut savoir que les Babymetal ne sont pas toujours accompagné(e)s des mêmes bandes de zicos, parfois c'est les Babybone (les squelettes là), les Kitsune Gakudan (les renards), bah nous on a eu le Kami Band (littéralement le groupe des dieux). Bon ok c'est pas les plus beaux, mais au moins c'est pas ceux qui jouent le plus mal non plus. Sur Akumu no Rinbukyoku qui suit, la grande soeur Sumetal monte seule sur scène pour prendre le mic' et montrer au peuple qu'elle peut aussi bien pousser la chansonnette toute seule laissant la possibilité aux copines de se reposer encore un chouillat. Tant sur album c'est vrai que c'est pas le meilleur morceau, tant en live, pas de faiblesse de qualité au compteur, on continue à prendre son pied. N'empêche que c'est encore mieux sur le morceau suivant lorsque les copines Moa- et Yuimetal remontent sur scène pour interpréter en cœur le Onedari Dai Sakusen ou le morceau qui fout un coup de pied au cul à Limp Bizkit (c'est pas dur aussi faut dire). C'est marrant de jumper comme un connard de 14 ans, absolument pas ma jeunesse, mais on va faire semblant que c'est comme si. La surenchère se fait ressentir sur l'amusant morceau suivant Catch me if you can où tout le monde se met à courir un peu partout avec une structure plus ou moins circulaire. Sur Benitsuki -Akatsuki-, la ptite vieille Sumetal se la rejoue solo, mais toujours avec le smile et essayant de donner tout ce qu'elle peut. Parce-que oui, tout du long, les meufs auront tout donné, que ce soit dans le chant, qui n'est pas playback (ou alors c'est vachement bien fait), tout en suivant des chorégraphies parfaites, à faire chialer Beyoncé et toujours avec ce gros smile en mode : « ok on est un pur produit commercial d'idole de merde, mais on s'éclate avec vous sur scène là, alors suce ma bite et marre toi négro ». Le groupe vomi alors 4 no Uta, le morceau exclu des plus jeunes Moa- et Yuimetal et retourne bien comme il faut Bob Marley en hachant menu tout ce qu'avait réussi, avec plus ou moins de succès, à amener la scène Reggay dans nos contrés impures. Yoyoyo buffalo babylon, rien à battre, pends-toi avec tes dreads, y'a Babymetal qui arrache des chattes là !
 


Le show s'intensifie alors vénère dès que les trois premières notes de Megitsune se font sentir. Le sol de la Cigale tremble alors sous les pas hasardeux d'un public qui s'est cru dans le clip (moi le premier). Tout le monde danse comme des abrutis, avec ce sourire lavage de cerveau, à défaut de s'être lavé la... ouai non pardon, c'était gratuit. Bref, on chante, on saute partout et on se prend tous ensemble la montée made in Hell « Sore ! Sore ! Sore ! » avec le plus grand de tous les plaisirs, c'est juste ouf, on est vraiment tous des groupies. Doki Doki☆Morning enchaîne et on retrouve les tout débuts du groupe, avec une larme de nostalgie ; quoi, vite fait, mais on était content, du moins moi en tout cas. Là c'est carrément le marathon tube, puisque le groupe continue à avoiner avec Give Me Choco!! le méga hit qui a fait découvrir Babymetal au grand public, d'ailleurs ça se voyait sur place vu la réaction démesurée de la fosse. Je ne comprends pas trop d'ailleurs. Ok le morceau il est fun et débile (« Atatatatata zukkyun ! Watatatatata dokkyun ! Zukkyun ! Dokkyun ! Zukkyun ! Dokkyun ! Yada ! Yada ! Yada ! Yada ! NEVER ! NEVER ! NEVER ! » comme dit précédemment), mais je trouve pas que ce soit le meilleur. C'est peut-être le clip le plus pédo, chais pas. Et là, les gamines se barrent... Mais ouai c'est çaaaaaaa, on me la fait pas à moi, il manque deux tubes, vous allez pas vous barrer comme ça hein les meufs ! J'crois que je suis pas le seul à avoir remarqué l'entourloupe, du coup tout le monde se met bien à gueuler et tout notre beau monde revient. Et bam Headbanger!! dans la tronche, avec la gentille Yuimetal qui fête et son anniversaire et qui nous prouve qu'elle sait aussi ouvrir sa gueule en lead. Pas sûr que toute la salle ait suivi le headbang, mais promis chouchou, moi j'ai suivi. L'ultime morceau de la soirée sera Ijime, Dame, Zettai, faut dire aussi que c'était le dernier qui manquait à l'appel. Le groupe sépare alors le pit en deux, ah ah, bah je sens qu'on va rigoler là, parce-que le wall of death avec les geeks japan expo du concert, ça va pas être des plus violents. En effet, la musique part et la baston commence, bon la baston gentille hein, c'est pas de la pure violence, mais c'est assez fun de voir la Cigale se faire un peu démonter. Jusqu'à la fin du morceau ce sera la guerre, mais la bonne guerre franchouillarde, celle qui fait qu'on gardera un bon souvenir de cette putain de soirée.
 



Bilan de la soirée ? J'ai sorti plus de jus de cul qu'une femme fontaine et j'me suis plus donné qu'un spartiate dans 300. Trempé mais aux anges, j'ai passé une journée au top ! Obligé d'admettre que malgré le kikoulol que donne l'impression du groupe au premier abord, j'ai pu assister à un vrai show « Metal ». Ouai Metal, bien plus que la plupart des trucs de Metalcore tapette à la mode, que les saloperies de Djent à hipster, avec un public bien plus viril que celui sortant de la grande roue du Hellfest. C'est un peu hallucinant comment des gamines de 14, 15, 17 ans peuvent sortir autant d'énergie sur une scène suffocante à en voir leur maquillage couler, tout en continuant leurs choré' de niqué, et chantant leur bordel, le tout, avec un putain de sourire continuel, genre j'kiffe ma life merci Paris. On finit trempé par la chaleur de la salle et du public, y'a plus qu'à jeter nos habits à la benne, et ce jusqu'au caleçon, mais putain qu'est-ce qu'on est content. La bonne humeur de tout le groupe s'est transmise jusque dans nos chairs, et on a répondu avec nos cœurs (ça c'est vachement pédé). On s'est pas pris la tête, on a bien rigolé, on était tous joyeux, tant pis pour ceux qui n'y étaient pas, et comme disait un vieux looseur de France : « honni soit qui mal y pense » ; et il avait rajouté un pti « suce ma bite » aussi j'crois bien. Bisous les filles, hâte de vous revoir sur les planches !!!

PROUTYMETAL DEATH


Par la même occasion on vous invite à aller lire notre chronique à nous du premier et éponyme album de Babymetal : http://www.hornsup.fr/a-4209/interviews/babymetal-1

Merci énormément à Veryshow de nous avoir donner l'occaz' de vivre cette journée de rêve, spécialement à Elodie et Sabrina pour leur gentillesse et leur accueil, merci à Chris pour la tof > 250 likes, à Shawn pour s'être démener pour nous, et à tous les connards qu'il y avait au concert, on a bien rigolé, c'était bien cool !
 




BABYMETAL DEATH
Iine!
Uki Uki ★ Midnight
Akumu no Rondo
Onedari Dai Sakusen
Catch me if you can
Benitsuki -Akatsuki-
4 no Uta
Megitsune
Doki Doki☆Morning
Give Me Choco!!

Headbanger!!
Ijime, Dame, Zettai