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Cette année est décidément riche en émotion et choisir quel album sera élu grand cru 2011 sera un choix que même Hercule s’il avait eu à le faire dans ses 12 travaux, n’y serait pas parvenu et l’immortalité lui serait passé sous le nez. Ouais, rien que ça ! Et pour cause, voici encore une nouvelle bombe qui vous explose en pleine figure : Conjure and Command de Toxic Holocaust avec une trentaine de minutes bien speed et lourdes.
Y'a besoin de présenter le groupe ou pas ? Ouais, il vaut mieux quand même vu que c’est la première fois qu’une chronique est faite sur ce groupe sur U-zine.org, mais rapidement alors. Si vous êtes fan de Thrash c'est un des groupes de la nouvelle scène à pas rater (D'ailleurs ils font une tournée vers la fin d'année si ça vous botte.) Bon okay ce n’est pas spécialement un groupe qui sort du lot sauf que pour une fois ce n’est pas un chant de petite fille, une bonne voix rauque à tendance Black. (Désolé aux fans de Thrash, j’ai du mal avec les voix gays). Les albums s’enchaînent et se ressemblent mais bon sang c’est tellement lourd et entrainant que ça ne cause même pas de problèmes.
Pour résumer du Thrash bien Old-School à influences Punk sur les bords qui nous vient droit des Etats-Unis. Un groupe à écouter si un jour vous vous levez avec l’envie de tout casser dans la maison de papa-maman. Ah pour sur c’est un groupe qui s’écoute à fond les ballons et certainement pas au casque, ce qui lui ferait perdre de sa puissance.
En fait ce que j’ai toujours apprécié avec Toxic Holocaust c’est que l’on sait toujours à quoi s’attendre quand on écoute les premières notes des albums. « Ah, on va encore s’en prendre plein la face ». Conjure and Command ne déroge pas à la règle, bien que je le trouve une pointe plus sombre et lourde que ses prédécesseurs tout en restant dans leur droite lignée. L’album s’écoute sans grosse surprise avec l’impression que les morceaux sont construits sur le même modèle, avec des variantes certes : un rythme plus ou moins soutenu, des riffs lourds et mélodiques... même si des morceaux ressortent quand même et heureusement du lot comme « Bitch » avec son petit jeu de batterie au début et avec son « Tie her up Start the fire / Burning in torment alive /For her crimes, for her sins / The bitch will be burned at the stake » qui vous reste en tête TOUTE LA JOURNEE, ainsi que « I am Disease » morceau beaucoup plus posé que les autres mais tout aussi classique dans le genre. On peut noter aussi « The Liars are Burning », qui est beaucoup plus groovy et donc qui ressort énormément du lot. Un retour direct aux années 1980. Surement mon plus gros coup de cœur de l’album !
Bref, pour ne pas être une experte en la matière mais pour quand même en avoir écouté par curiosité et pour étendre mon champ de connaissances (Ce qui a foiré…), on ressent pas mal les influences de pointures telles que Kreator ou Slayer.
Toxic Holocaust ça reste encore et toujours la même recette, jamais de surprise, que ce soit au fil des albums ou des compositions, mais bon sang on ne s’en lasse pas ! C’est un peu comme si un troupeau d’éléphants passait sur un paquet plume comme dirait Caacrinolas. Proverbe qui dit tout sans rien dire…
1. Judgment Awaits You
2. Agon
3. Bitch
4. Red Winter
5. Nowhere to Run
6. I Am Disease
7. In the Depths (of Your Mind)
8. The Liars Are Burning
9. Revelations
10. Sound the Charge