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Dino Cazares est décidemment un homme qui déteste être inactif. Après Brujeria et Fear Factory (et bien avant Divine Heresy), le bonhomme décide de fonder son propre groupe hispanique suite à son départ de Brujeria. Ce projet prend alors le nom simple mais efficace d’Asesino.
Après un premier album plus que convenable mais passé totalement inaperçu suite à une distribution plus que médiocre voire même inexistante en Europe, voici donc le successeur de « Corridos Del Muerte » sorti en 2002. Et pourtant sorti en 2006 cet album n’aurait pu également ne jamais voir le jour en Europe si Listenable ne s’était pas penché sur son cas.
Une bien belle erreur de ne pas ce pencher sur ce groupe… Alternant les riffs syncopées et acerbes de Fear Factory au chant hispanique et à la batterie frénétique de Brujeria, ce groupe s’avère un parfait défouloir pour tous les amateurs de Tequila et de Paella. Car inutile de préciser que si la langue Espagnol en matière de chant vous donne des crises d’urticaires qu’il faudra mieux passer son chemin, l’intégralité de l’album étant chanté dans le langage de ce cher José. Chant qui est d’ailleurs assuré par un illustre chanteur bassiste masqué répondant au nom de Maldito X et qui n’est autre que Tony Campos le bassiste de Static-X.
Comme à son habitude Dino sait très bien s’entourer puisque qu’outre Tony Campos on retrouve Emilio Marquez (El Sadistico) de Sadistic Intent derrière les fûts, et pour cet album, deux guest de choix qui ne sont autres que Jamey Jasta et Andreas Kisser répondant ici aux surnoms respectifs de El Odio et Sepulculo.
Derrière un concept entièrement repompé bien évidemment à Brujeria (à savoir le trip « on met des foulards, on se la joue gangsters et on chante en espagnol) se cache un groupe qui sans être original se veut efficace et surtout direct.
Ici pas de fioriture, on à le droit a une bonne grosse rasade de death bien lourd directement dans la gueule. Certes l’ambiance de cet album dépend en grand partie du chant et des parties instrumentales bien lourdes (dans le bon sens du terme) mais on en vient rapidement à se surprendre à chanter a tue-tête des refrains rentre dedans à souhait tel que celui de « Yo No Fui » ou encore celui d’ « Adelitas ».
Alors oui, encore une fois, Dino Cazares n’invente strictement rien, il se contente encore une fois de faire ce qu’il sait faire mais c’est efficace, ça va droit au but et on n’en demande pas plus.
Regresando odio, Trato con demonios.
1. Advertencia
2. Regresando Odio
3. Soy Maldito
4. Rituales Salvajes
5. Yo no Fui
6. Padre Pedofilo
7. Enterrado Vivo
8. ¿Puta con Pito?
9. Adelitas
10. Triquiado
11. Perro Primero
12. Sadistico
13. Batalla Final
14. Cristo Satánico
15. Y Tu Mama Tambie
