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Voilà une recette trouvée sur un site culinaire bien connu:
« liste des ingrédients pour réaliser un Mahatma, plat Coréen malgré son nom emprunt de sonorités Hindou (Mahatma étant le nom que portent les Grandes Âmes):
. Une grosse dose de thrash bien épais
. Des touches de death, heavy, de mélodies et de grands classiques
. Une bonne prod des chaumières
. Un label français
. Un artiste peu inspiré pour la pochette
Et voici la marche à suivre; il conviendra de respecter les étapes afin que le résultat final ne soit pas du grand n'importe quoi (yen a qu'on essayé, ils ont eu des problèmes!)
Avant de débuter, sortez la galette de son écrin plutôt insignifiant, à la fois mystérieux et abstrait, qui ne révèle guère les saveurs que vous allez consommer.
Tout d'abord pour bien commencer la recette, il faut prendre les choses doucement, avec une petite introduction tout en voix avec un pseudo-philosophe qui nous raconte sa vie, alors on s'en tape mais ça met en condition pour faire un bon plat.
Vient ensuite le temps de la recette elle-même, et le départ peut dérouter certains marmitons: on commence par fourrer le plat à grands coups de death-thrash, avec du riff assassin qui rappelle les recettes du grand chef The Crown. Alors attention, cette attaque de recette est très trompeuse, car après avoir passé à la moulinette à blasts, vous pouvez commencer à diluer le plat avec du thrash. Petit à petit, le tout va perdre de son agressivité originelle, pour gagner une saveur plus posée dans ses gonds. Certains d'entre vous, à l'expérience plus poussée, reconnaîtront mêmes des saveurs d'antan dans de nombreux titres, et n'ayons pas peur des comparaisons, on y retrouve du Metallica, du Testament, et peut être même du Kreator (un exemple: la chanson Violence qui sent le old school à plein nez). Et puis vous allez faire dérouler la recette en remuant avec vigueur, avec l'allure du thrash moderne et vous vous économiserez les cervicales en enchaînant avec des titres très heavy, plus basés sur le riff.
S'il vous reste du gros son de rab', diluez le, ne le mettez pas dans le charleston comme dans Falling into Hell parce que l'ensemble pourrait en pâtir, et on ne comprendrait plus grand chose à la chanson. Maintenant, chacun son choix, surtout que les Coréens ont réussi à mettre la gomme côté son, et il est moderne, carré, puissant.
Pour terminer vous rajouterez une touche de sauce « reprise » avec un petit Painkiller. Alors tous les cuisiniers ne sont pas d'accord sur ce point et il semble que la chanson, une fois qu'elle a pris la saveur du groupe, soit un petit goût de brutalité, n'a plus guère d'intérêt; c'est carré c'est sûr, mais ça perd de son âme. Et si comme le groupe, vous souhaitez que votre petite petite sœur vienne pousser des cris aigus, dites lui que ce n'est pas de son âge et qu'elle ferait mieux de retourner jouer à la Barbie, fabriquée par ses concitoyens (mauvaise blague quand tu nous tient!). La touche finale ce sera une chanson avec des arpèges à la guitare, on ne s'y attendait pas du tout, et le deuxième effet Mahatma bat son plein, on est surpris, et on aime ça.
Vous allez déguster le tout très chaud, car il faut le consommer tout de suite, car les chefs sont unanimes, il est peu probable que ce plat exotique dure très longtemps, il rentre dans un créneau peu aimé ces derniers temps, et puis le groupe ne propose qu'un petit dépoussiérage de certains sons de nos jeunesses, sans proposer quoi que ce soit de nouveau ou d'extraordinaire. »
1. There Is No Hope Without Suffering
2. Beginning Of The End
3. Unseen Enemy
4. Having Hope
5. Violence
6. Falling To Hell
7. Reform
8. The Road I Must Follow
9. Stormrunner
10. Painkiller
11. Despair Overcome
