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Lamb of god est de loin un des groupes les plus célèbres de la scène metal actuelle. La grosse caractéristique dans ce groupe réside dans le fait que celui-ci a su trouver un son unique et nous pondre dès le départ, un album plus que mature et d’une technicité parfaite sur tous les points. La sortie très remarquée du deuxième et très populaire album As The Places Burn, leur a permis de signer chez la major Epic, label contenant notamment Oasis et des trucs de merde du genre Jennifer Lopez et Shakira. Cette signature leur donna par la même occasion la chance d’être propulsé au devant de la scène grâce à une promotion énorme et de très gros moyens mis à l’unique disposition du groupe. Pas célèbre pour autant en Europe, faute de promos en France et dans les autres pays du vieux continent, le groupe reste encore assez underground chez nous, mais la sortie du nouvel et quatrième album Sacrament, permet enfin au groupe de rectifier le tir et de nous proposer une galette plutôt bien distribuée dans nos bacs.
Premier constat lors de l’écoute de ce nouvel album, Mark Morton semble avoir décidé de faire légèrement évoluer sa musique. Si l’on regarde vraiment le contenu de ce dernier, ça reste assez moyen. Les choses démarrent pourtant bien avec trois excellents morceaux, dont le désormais très célèbre Redneck, qui est clairement un des meilleurs titres de l’album. Ce morceau est une vraie démonstration de force avec sa sonorité novatrice, jamais entendue auparavant dans la disco de Lamb of God, plutôt convainquant donc. Mais voilà il est évident que Sacrament est de loin l’album le moins régulier et le moins inspiré de la discographie du groupe, quand on écoute des morceaux tels que Pathetic, Forgotten (Lost Angels), More Time To Kill, ou bien encore Beating On Deaths Door, on sent clairement un manque d’efficacité et d’inspiration pour le travail de composition, bien dommage car à côté de ça, l’album nous délivre tout de même de grosses bombes tels que l’énorme Requiem, où l'on sent quand même une grosse différence en terme d’efficacité par rapport aux autres morceaux.
Ce nouveau cd marque une certaine évolution musicale chez Lamb of God car différent du reste de la discographie, et quelque part une régression car bien moins technique et inspiré que par le passé. On ne pourra s’empêcher de repenser aux bombes tels que In The Abscence of The Sacred issu du premier et énorme album intitulé New American Gospel avec son petit riff de mitraillette original à mort, ou bien encore les bombes que furent The Faded Line et consort ! Cet album reste décevant pour ma part, Randy a perdu en haine vocale et ça se ressent terriblement à travers ce nouvel album, on est loin du sentiment de révolte que l’on appréciait tant sur un morceau tel que 11 Hours par exemple. Mais bien évidemment, comme ce dernier reste assez accessible, il sera intéressant pour ceux qui ne connaissent toujours pas le groupe et pourquoi pas être conquis par cette formation légendaire. Une note néanmoins positive puisque l’album reste musicalement supérieur à la plupart des productions que l’on peut écouter actuellement. So why not !
01. walk with me in hell
02. again we rise
03. redneck
04. pathetic
05. foot to the throat
06. descending
07. blacken the cursed sun
08. forgotten (lost angels)
09. requiem
10. more time to kill
11. beating on deaths door
