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mercredi 8 juillet 2015

Obscene Extreme - Jour 1

Open Air - Trutnov

Balin

Matthieu, 24 ans, basé à Nantes. Ancien membre d'U-Zine et de Spirit of Metal. Vous me retrouverez pour les chroniques et live reports de divers styles musicaux.

   Enfin ! Après plusieurs années à entendre les anecdotes les plus sulfureuses et à regarder les larmes aux yeux les vidéos des concerts de l’an passé, je peux finalement me rendre à Trutnov en ce mois de juillet 2015 pour assister à mon premier Obscene Extreme. C’est après un périple d’environ seize heures de voiture que nous arrivons, mardi 7 juillet au soir, dans le centre-nord de la République Tchèque, pour cinq jours de festivités en tous genres. Outre l’affiche monstrueuse que nous détaillerons plus bas, ce festival tient ses promesses dès notre arrivée. Un site magnifique qui est en réalité un cinéma en plein air (d’où les bancs et le grand mur blanc derrière la scène), le tout entouré de forêts et de petits coins de paradis, un petit camping placé à 100 mètres de l’entrée du festival, des dizaines de stands de nourriture vegan plus délicieux les uns que les autres, des bars à bières et à cocktails un peu partout, un building désaffecté en guise d’Extreme Market réservé aux groupes et au merch du festival, une allée de divers distros en pleine forêt et enfin un coin douche/lavabos/stands de petits déjeuners aux abords du camping sans oublier une maison d'habitants à l'année quadrillée de grillages pour l'occasion !

  Comme vous le savez certainement, il y a depuis plusieurs années un after et un before à l’Obscene Extreme. N’ayant pas assisté à la journée du dimanche et ayant un peu trop bu lors de la première soirée, je ne vous parlerai que des trois véritables journées à proprement parlé. De toute façon, qui avait envie de lire un live report d’un groupe de noise qui joue cinq minutes de façon très approximative, d’un autre qui joue sept minutes (tout en ayant le temps de casser une tête d’ampli et sa guitare), et d’un autre dont je peine encore à savoir quel était le concept. Ah mais vous voulez des détails sur la soirée SM qui a suivi ? Désolé, mais ce n’est pas mon rayon non plus ! Mais mon compère Prout a quelques anecdotes pour vous. Enjoy ! - Balin

 

Mercredi 8 juillet 2015

 

Balin : Pourtant, outre les concerts de la soirée, il s'en est passé des choses ce premier jour ! Je me doute qu'une grande partie d'entre vous en a déjà entendu parler ou a déjà vu un certain nombre de photos circulant sur le net... Je veux bien entendu, parler des célèbres jeux olympiques de l'OEF, véritable attraction de cette première journée à laquelle participe pas mal de monde (même si on retrouve quelques mascottes pour chaque épreuve). C'est donc à partir de 14h30 que se succèdent dans la joie, la bière et la bonne humeur courses de poubelles plus ou moins homologuées (le tout est supervisé par un "arbitre", mais bon...), concours de pintes d'eau salée (lors duquel notre compère Maxwell brillera par un renvoi tout à fait remarquable), et enfin une épreuve qui consiste à manger les piments les plus épicés du coin. Le résultat est sans appel : aucun des participants ne repartira sans avoir laissé une jolie marque sur le sol. Je m'interroge donc sur les critères pris en compte par "l'arbitre" pour décerner les médailles ?! 

Un petit tour par le merch nous résèrve également une bonne surprise. Dan Seagrave, illustrateur de renom (et de génie) est là pendant deux jours, afin de taper la causette et vendre quelques toiles de ses plus célèbres oeuvres (Altars of Madness, Souls to Deny, Left Hand Path, etc', tout ça c'est lui les copains). Le bougre apparait finalement comme quelqu'un de très bavard et de très sympathique ! Une bonne et agréable rencontre donc, qui ne laisse présager que du bon pour le premier Obscene Extreme de votre serviteur.

Prout : Arrivé sobre à un OEF, je crois que ça ne m'était encore jamais arrivé, du coup j'ai tout vu du mercredi. Pour une fois qu'il y avait un show intéressant, et pas juste des gens pas beaux qui se mettent tout nu, autant en profiter !

SEDEM MINUT STRACHU

Prout : Le nom me dit rien mais vu que le show a duré 7 minutes, j'imagine que y'a sept minutes dans le nom, donc un pti check sur google transgenre slovakia me dit que le nom du groupe c'est les sept minutes de la peur. Ok, c'est vrai que c'est un peu ce que j'ai ressenti devant ce show tout bonnement incroyable. Comme le précisent les zicos "à part le batteur personne ne sait jouer", et je trouve qu'ils étaient même gentils pour le batteur. Bref, les quatre gars arrivent avec leur sac de patate sur la gueule, le bassiste hurleur fait son merdier un peu à l'arrache je pense, le guitariste il... euh... il fait des trucs avec son gros manche, le batteur tape absolument de partout de manière bien pas du tout coordonné et y'a un gars au milieu avec plein de pédales d'effet qui tape dessus et qui casse tout... Voilà, tout ça pendant sept minutes. J'ai pas tout tout compris, mais c'était rigolo. Tiens si tu me crois pas :

DECHE-CHARGE

Prout : On enchaine avec les canadiens de Deche-charge (décharge, oui oui, et ça illustre bien la musique, croyez-moi) et le moins qu'on puisse dire c'est que oui, en effet, voilà quoi. J'ai pas tout tout compris non plus, sauf qu'ils ont fait un effort vestimentaire vu qu'ils ont mis des cagoules. Parfois j'ai eu l'impression qu'ils voulaient vraiment jouer des morceaux, même s'ils duraient rarement plus de 5 secondes. Déjà sur CD (quoi, sur tape) je trouvais ça incroyable, tant en live c'est encore mieux (ou pire ça dépend du point de vue). Bref, c'est du Noisecore ultra brutal, ultra merdique, ultra barré, ultra gay, ultra tout ce que tu veux qui te ferait marrer à foutre après le mot ultra (et pas vomit svp). Putain mais vous me cassez les couilles comment voulez-vous que je vous parle de ça sérieux ?!

En tout cas on a bien rigolé avec les copains.

7 MINUTES OF NAUSEA

Prout : 7 Minutes of Nausea c'est un groupe de noise mythique, que dis-je, légendaire !! Si, si, je vous promets ! Et la légende là putain on l'a vécue. Déjà les zicos ont l'air d'avoir 100 ans de plus que Lemmy et on dirait qu'ils sont sérieux quand ils jouent bordel !! Mais la palme d'or, je la décerne à la batteuse. Qu'est-ce qu'elle était nulle putain !!!! Même moi dans Nostalgicle j'ai eu l'impression d'être bon pendant 5 minutes. Je crois que 7 Minutes of Nausea fait parti d'un des groupes les plus mauvais qu'il m'ait été donné de voir sur scène, le moins calé dans le temps, le plus mal joué, c'était parfait putain !!! Le plus drôle, c'est l'envie d'y ajouter parfois une touche Rock'n'roll aux "compo". J'ai pas trop trop compris l'intérêt de la démarche mais ça m'a bien fait rigoler encore une fois. Pourtant bourré je suis vachement plus tolérant à la musique de merde mais là j'ai pris ma branlée de la kakophonie gerbante.

Trois groupes, trois viols. L'OEF commence bien cette année !!

Allé, place aux putes. Du coup je me casse au stand absinthe pour continuer d'oublier que je rate un peu plus ma vie à chaque nouvelle seconde.

 

Jeudi 9 juillet 2015

UNTAMED

Balin : Premier groupe de la journée, ce sont aux français d'Untamed à qui revient la lourde tâche d'ouvrir le festival cette année ! Inconnu au bataillon pour ma part avant le concert, on me dit dans l'oreillette qu'il y a le batteur et le guitariste de Massive Charge dans l'escouade qui a déjà sorti deux albums. Je me décide donc à aller y faire un tour. Je me rends également compte que le guitariste d'Inhumate occupe la basse en live. Pourtant malgré le joli line-up sur le papier, il ne se passe pas grand chose sur scène. Rien de très original mais ça à la limite on s'en fiche. Untamed nous sert un grind teinté de death metal réchauffé avec peu de passages marquants et des breaks pas vraiment efficaces. Le chanteur dispose d'une voix assez variée pourtant, et tous se démènent comme il faut sur scène. Ils ont plaisir à être ici, c'est certain, mais ça s'arrête là pour ma part. 

UxLxCxM

Prout : Alors c'est sûr j'étais là, vu que c'était après les copains d'Untamed, mais bordel j'ai zéro souvenir ! J'ai une vague impresssion de Grindcore / Goregrind un peu crasseux, mais mes copains m'ont assuré que c'était vraiment trop bien. Alors je leurs fais confiance et je vous laisse checker le camping :

FOETAL JUICE

Balin : L'Obscene Extreme, c'est marche ou crève au niveau du timing ! 20 minutes entre chaque groupe, je peux vous dire que ça ne chôme pas sur scène, et la poncutalité est véritablement un des maîtres mots du festival. C'est donc les anglais de Foetal Juice qui prennent place sur scène (j'ai volontairement manqué le groupe précédent au nom imprononçable). Là encore, c'est une découverte pour votre serviteur. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que le quatuor a beaucoup, mais alors beaucoup écouté Exhumed au début de leur carrière. Sans avoir la folie ni l'efficacité des américains, la musique des anglais se laisse écouter avec de bons breaks ici ou là et une bonne énergie. Seul problème (quasiment le seul du week-end de ce type), le son de la guitare est merdique et laisserait penser que le guitariste joue en crunch... Un peu dommage tout ça.

TEETHING

Balin : Mesdames et Messieurs, l'heure de la branlée est arrivée ! En effet, si je ne devais garder que trois découvertes du week-end, Teething en ferait indiscutablement partie ! Quatuor venu tout droit d'Espagne et mêlant habilement le grindcore et le hardcore, Teething va littéralement botter le cul à toute l'assemblée (encore assez clairsemée il est vrai) ! Mené par un chanteur fédérateur et charismatique (le bougre bouge partout et n'hésite pas à arranguer la foule en montant sur les amplis), le quatuor espagnol assome tantôt à coups de déferlantes grindcore dans la veine des Nasum, Insect Warfare et autres Death Toll 80k, tantôt à coups de breaks hardcore qui rappellent Nails et consorts. Sérieusement vingt minutes, c'est trop peu, j'en veux encore ! Un derniet mot en ce qui concerne le son : il est juste terrible, en particulier pour un Open Air, et ça ne va quasiment plus changer, chapeau bas la régie !

UxDxS

Balin : Difficile de se remettre de la branlée infligée par Teething, mais UxDxS qui va prendre la suite s'en sortira avec les honneurs et plus encore. Originaire de Copenhague, le quatuor pratique un grindcore/powerviolence ultra violent, ultra rapide et ultra blasté. Ca n'arrête jamais, pour mon plus grand bonheur. Voix écorchée (avec parfois des petits growls ou des petits cris powerviolence style), riffs épiléptiques et batteur sous je ne sais quoi font le boulot à merveille et font plier l'audience en ce milieu d'après midi. Je prends donc ma claque, je note tout ça et je me fais la promesse de tout acheter en rentrant, comme pour Teething, mais après avoir réécouté en étant bien moins saoul. Parce que oui, il fait très beau, les prix sont dérisoires et les cocktails sont très bons. Non je ne parlerai pas de l'absinthe...

FREDAD DEN 13:E

Prout : Pas complètement emballé par ce combo de Crust/Hardcore, un peu trop loin de mes standards (pas de blast, pas de Satan, pas de jeu avec du caca), Fredad Den 13:E, en plus d'avoir un nom en private joke qu'on comprend pas, fait pas trop trop de la bonne musique je trouve, limite punk hardcore par moment mais sans les mosh part qui iraient avec, du coup le cul entre deux chaises comme ça quand c'est pas terrible, bah c'est pas terrible. Mais bon, je m'en fous, je mange mon kebab vegan assis peinard, et ils me dérangent pas plus que ça.

TEETHGRINDER 

Balin : Eh mais c'est quoi ton soucis Kirby cette après midi à programmer que des tueries ? J'en peux plus ! Bref, vous l'aurez compris, Teethgrinder va me mettre la même fessée que les deux groupes précédents... Le quatuor hollandais évolue dans une sphère un peu plus variée. En effet, ça alterne entre powerviolence, grindcore, crust, black metal et sludge. Ok, pas de soucis pour moi. Parce que ça défonce vraiment putain ! Encore une fois, le chanteur très charismatique dispose d'une voix très écorchée et les compos alternent entre passages épiléptiques et breaks dissonnants rappellant les racines sludge et powerviolence du groupe. La réponse du public est claire, Teethgrinder vient de tout retourner.

KORSFÄST

Prout : Je suis venu me taper le D-Beat de Korsfäst uniquement parce-que je voulais remater Hideous Divinity qui arrivait juste après. Mais en fait, vu que ça me faisait chier, je suis parti à la tente à absinthe et j'ai raté Hideous Divinity du coup. Pas de bol, c'est souvent ça l'OEF.

HIDEOUS DIVINITY

Balin : J'avais acheté Obeisance Rising à sa sortie parce qu'on me l'avait présenté comme l'album qu'Hour of Penance aurait dû sortir à cette époque... Mais en fait non, il a tourné deux fois et je n'y ai plus jamais retouché, la faute à une production immonde et des compositions qui ne m'en touchent aucune des deux. Bah là c'est pareil et je tiens à peine deux morceaux tellement c'est plat. Veni, Vidi, Vici qu'il disait leur ancêtre hein ? Ouais bah moi je suis venu, j'ai vu et je suis reparti.

Prout : Moi j'adore Hideous Divinity parce-que j'adore les skeud à la prod' surabusée et les florilèges de blast totalement gratos. Mais j'étais pas là, alors je vais fermer ma gueule. Mais tu peux check ma chro nigger : http://www.hornsup.fr/a-3879/chronique/hideous-divinity

LAUSTSTÜRMER

Prout : Pas venu, pas pris.

NERVOSA

Prout : Comment dire ? Je crois que je suis misogyne des filles dans le metal occidental. Je crois qu'à part la chanteuse d'Unexpect et l'ancienne grateuse de Cerebral Bore, chuis vraiment rasciste de la chatte tant que c'est pas niak. Ou alors j'aime juste pas le Thrash Metal, et j'ai trouvé une bonne excuse pour ajouter une petite dose d'intolérance et d'antiséance dans mes propos. Bref, Nervosa c'est du Thrash Metal do Brazil un peu old school avec que des filles toutes choues aux commandes des instruments mais qui n'a pas réussi à m'alpagay. C'est comme ça hein, ça arrive.

GENERAL SURGERY 

Balin : Bon, il semblerait que l'heure des choses sérieuses soit arrivée... Tout comme le climax du taux d'absinthe dans mon corps. Mais mes souvenirs prendront le dessus, rassurez-vous ! On attaque donc la fin de soirée avec le début des têtes d'affiches. Et il faut dire que ce jeudi soir nous en réserve pas mal ! Il s'agit de la troisième fois que je vois les suédois de General Surgery en live. J'avais adoré leur prestation au Hellfest et au Party San, les voir ici ne pourrait donc être que meilleur ! Et ce fut le cas, grâce à une ambiance plus appropriée et à un son encore meilleur. Le quintet est sans aucun doute un des meilleurs Carcass-like en activité et j'aurais encore une fois pris ma branlée, mais avec 15 grammes. J'en profite pour préciser que j'aurais pensé être plus énervé par tous les costumes et les innombrables stage diving qui ont fait la réputation du festival. Hormis pour quelques groupes, cela ne m'a pas dérangé plus que ça, comme durant le concert des suédois. 

HIRAX

Balin : J'avais adoré leur concert à Nantes l'an passé et je me réjouissais de les revoir ici, même dans un festival qui n'est pas spécialisé par l'ambiance du thrash. Malheureusement il y a beaucoup trop de copains et on fait bien trop de rencontres, je n'en verrais donc que les dernières minutes... Pourtant de ce que j'ai vu, Hirax a toujours autant la patate et son frontman, le jovial Katon W. de Pena, fait vraiment plaisir à voir sur scène. Les échos que j'aurais du concert confirmeront cette impression, Hirax ça bute en live, même à l'Obscene Extreme.

BROKEN HOPE

Balin : Il m'en aura fallu du temps avant de pouvoir les voir en live eux ! Moi qui pensais ne jamais les voir il y a encore quelques années après la mort du chanteur Joe Ptacek (RIP). Cependant l'annonce de la reformation du combo américain avec mon chouchou Damian Leski (Gorgasm) au chant m'avait comblé de joie et j'avais vraiment hâte de voir à quoi tout cela ressemblait de mes propres yeux, d'autant plus qu'Omen of Disease, l'album de la reformation, est de qualité. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre pour ce qui était de la setlist, et ce fut une très agréable surprise de voir que le groupe piochait dans l'intégralité de la discographie ! Disposant d'un son de gros porc (littéralement ça m'a scié) et aidé par la monstrueuse voix de Leski, le groupe enchaîne classique et nouveauté. Ainsi les vieux mais toujours aussi efficaces Swamped in Gore et Gore Hox alternent avec les récents Womb of Horrors et The Flesh Mechanic en passant par le terrible The Dead Half. Seul regret, un seul titre issu de Loathing mais bon on ne peut pas tout avoir. Le groupe aura dans tous les cas foutu le bordel dans le pit, et je recevrais moi même un nombre incalculable de coups de boule. Tuerie !

TERRORIZE L.A.

Balin : Il me faut mes amis vous faire une confession. Outre SOB et Unholy Grave, ma présence à l'Obscene Extreme 2015 venait quasiment essentiellement de la présence de Terrorizer sur l'affiche. Ceux qui ont lu ma chronique de World Downfall dissimulée dans les pages de ce webzine savent à quel point cet album compte pour moi. L'idée de voir Oscar Garcia et ses sbires jouer l'intégralité de cet album ô combien culte était bien trop séduisante pour que j'y résiste une seconde, d'autant plus que j'avais déjà manquer le show de Terrorizer (avec Sandoval) au Neurotic Deathfest. Hors de question que ça se reproduise ! C'est donc les larmes aux yeux et les poils dressés que je me tiens devant la scène lorsque le "présentateur" scande le nom de Terrorizer avant de laisser la place au quatuor qui s'empresse de débuter le set par After World Obliteration. Ca y est, je ne réponds plus de rien, comme la totalité de la fosse ! Car le groupe va non seulement jouer l'album dans son intégralité, mais dans l'ordre ! S'enchaînent alors Fear of Napalm (!!), Corporation Pull-In, Enslaved by Propaganda, Death Shall Rise (pardon pour ton nez Julien) et tellement d'autres, jusqu'à l'éponyme finale où je m'écroule, en sueur et comblé de bonheur. Le son parfait, l'interprétation sans faille et l'ambiance dans la fosse auront fait de ce concert l'un des trois meilleurs moments du festival. Et objectivement, mon coeur me dit que c'était le meilleur concert du festival.

PIG DESTROYER

Balin : Décidemment, cette journée a vraiment l'allure d'un marathon... Troisième fois que je vois Pig Destroyer en live, après une excellente prestation au Neurotic Deathfest 2013 et un concert en demi teinte au Hellfest, la faute à un son très moyen. Sans surprise, ce troisième concert sera le meilleur qu'il m'ait été donné de voir, grâce à un son toujours aussi époustouflant, une ambiance bien plus appropriée et à une setlist aux allures de best of. C'est simple, tous mes titres favoris seront joués ce soir, qu'ils se trouvent dans Prowler in the Yard, Terrifyer ou Phantom Limb. Rajoutez à cela les meilleurs titres de Book Burner et vous aurez une idée de la setlist de ce soir. Bon il y aura quelques pains de la part de Scott Hull mais ça reste très léger, surtout vu ce que le bougre fait sur scène. Adam Jarvis se démène comme à son habitude, quelle frappe et quelle vitesse d'exécution ! J.R Hayes se tient désormais face au public mais adopte toujours une attitude très étrange sur scène, tout comme Blake Harrison qui n'a même pas ses synthés avec lui ce soir, le bonhomme se contentant de boire des bières et de faire monter les gens sur scène. Il est où l'intérêt là ? De même que l'ajout d'un bassiste que l'on entend pas ? Bref, ce ne sont que des détails, Pig Destroyer s'en est sorti avec les plus grands honneurs ce soir et c'est le principal. Je suis par contre définitivement cassé de partout, et encore plus saoul.

OBITUARY

Balin : Je ne vais pas m'éterniser, j'aime beaucoup le premier album, un peu le deuxième et me fait littéralement chier sur le reste de la discographie. Pourtant en live ça le fait quasiment à chaque fois, mais passer après Terrorizer et Pig Destroyer rend le set des californiens un peu molasson... Je reste durant tout le concert car je suis avec plein de copains, que le son est vraiment excellent et que le groupe se donne à fond (comme le public d'ailleurs, à mon grand étonnement), mais c'est encore et toujours la même setlist... Bref, un bon concert d'Obituary mais rien de transcendant. Maintenant, after partyyyy !

Prout : Dommage qu'on soit obligé encore une fois de se taper les trucs trop nuls de SM et consort, c'est relou à force, et surtout tout le temps pareil. Heureusement qu'on a eu le droit à la soirée Dance sous la tente à binouze (- quoi, du moins je crois que c'était bien ce soir là), j'ai pas perdu ma nuit du coup ! Par contre j'ai perdu mon foie... Si quelqu'un l'a ramassé, merci de me le renvoyer à prout@hornsup.cum